1. Baby-sitting (18)


    Datte: 02/06/2018, Catégories: Transexuels Auteur: Sam Botte, Source: Xstory

    ... Tiens, vas-y, tu vas pouvoir mettre cette robe comme on la mettrait Ghislaine et moi, je veux dire sans rien dessous.
    
    — Alors là, merci, Karine, vraiment, c’est génial. Merci.
    
    — De rien, Sam, de rien.
    
    Elle m’aida à fixer les deux globes de latex sur ma poitrine. Quand ils furent en place, elle fit courir dessus le bout de ses doigts avant d’en agacer les pointes avec sa langue tendue. Je ne pouvais bien sûr pas ressentir directement le contact de sa langue, mais une émotion trouble m’envahissait.
    
    Je levai les bras pour enfiler la robe : elle était entièrement doublée, et je fis volontairement durer la caresse de la soie sur ma peau, depuis mon torse jusqu’au bas-ventre. Deux fines lanières de cuir la maintenaient sur mes épaules, tandis qu’une fermeture éclair qui démarrait à la naissance de la raie des fesses la faisait mouler mes hanches.
    
    J’étais aux anges, et mon sexe récupéra à nouveau la rigidité qu’il perdait régulièrement par moments… Ghislaine me tendit une paire de cuissardes blanches. C’étaient en fait des genouillères en cuir mat, de forme cavalière avec une fente d’aisance sur la partie supérieure arrière de la tige. Elles étaient entièrement doublées en peau, sauf justement la partie au-dessus du genou qui était doublée en fourrure, blanche elle aussi.
    
    — Tiens, mets ça. Ca ira très bien avec ta robe!
    
    Karine sortit son nécessaire à maquillage et troqua son déshabillé ...
    ... contre l’ensemble et les bottes blanches que Ghislaine portait en arrivant. Décidément, il n’y avait pas qu’à moi que la mini-jupe et le blouson rouges faisaient de l’effet! Tout en travaillant à me redonner un visage le plus féminin possible, Ghislaine regardait Karine enfiler ses vêtements à même la peau. Une fois habillée, elle me tendit un slip rouge et noir afin de "dissimuler un peu ce renflement peu féminin". L’expression nous fit rire tous les trois, et j’acceptai de l’enfiler. La partie arrière était en vrai satin, tandis que le devant était entièrement constitué de dentelle finement travaillée. Le slip était vraiment sexy et à défaut de dissimuler mon érection, il la "canalisait" un peu en plaquant ma verge contre mon ventre!
    
    Dès que les deux filles eurent fini de me remaquiller, je me regardai dans le miroir : une dizaine de centimètre de peau nue était visible entre le blanc des cuissardes et l’ourlet de fourrure noire de ma robe. Heureusement, Ghislaine m’avait épilé les jambes vingt quatre heures plus tôt! Mes deux faux seins faisaient parfaitement illusion, surtout dans la mesure où le haut de la robe masquait en partie la ligne de démarcation entre le latex et ma peau. Quant à mon visage, j’avais encore un peu de mal à le reconnaître sous la perruque et le maquillage.
    
    — Comment me trouves-tu?
    
    — Très féminine, si c’est à ça que tu penses!
    
    — Oui, c’est ce que je me demandais. Merci. 
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