Lucie, But Not Lucky (?) Ch. 02
Datte: 01/06/2018,
Catégories:
Non Consentement / À contre-cœur
Auteur: bycinolas, Source: Literotica
... campagne
Un court trajet en voiture nous amène devant un bar de son village. La rue est sombre, isolée, presque morbide et cette devanture terne à la peinture écaillée et aux vitres sales n'invite pas à franchir la porte.
- Pourquoi m'emmenez-vous dans ce bar sordide alors que nous ne sommes qu'à quelques encablures du centre-ville qui propose des bars bien plus chic.
- Tu ne trouveras jamais dans tes bars à bobo toute la richesse de la campagne.
Il sort de la voiture et vient m'ouvrir la portière. Quel plouc, il me parle de richesse alors que le dernier coup de peinture que ce gouge a reçus remonte à sa construction.
Le bar est sombre, au ton jaune pisseux, il se compose seulement d'une dizaine de tables en formica d'un grenat marbré des années 50 et d'un bar aussi kitch orné d'une magnifique enseigne lumineuse « Ricard ».
Je m'attends à découvrir quelques posters de filles à poil sur les murs issus de quelques « Lui » traînant dans les toilettes. Même pas, la déco est campagnarde alternant les tableaux et puzzles aux scènes de chasse diverses, une pendule « Cinzano », un grand calendrier « Orangina » et quelques cartes postales épinglés sur un coin de mur complètent la scène.
Bienvenue chez les ploucs!!
Quelques bouseux composent l'assemblée, deux paysans accoudés au bar discutent le bout de gras avec le patron, la cinquantaine, le front dégarni et luisant, un mégot douteux au coin de la bouche.
A peine entré dans le bar que nous sommes, enfin ...
... nous (je peux faire ma prétentieuse ici!), que je suis l'objet d'intérêt de toutes les paires d'yeux présentes, même un aviné avachi sort de sa torpeur pour lorgner sans vergogne sur mon décolleté. Une rougeur d'écolière devant son 1er rdv m'envahit, j ai chaud, je me sens gênée par tous ses regards me détaillant de la tête au pied. Ma tenue est très sobre mais sexy laissant deviner mes atouts et en supposer d'autres, seules les chaussures pouvaient marquer un côté salope.
Nous prenons place au fond du bar, je fais face au comptoir et croise le regard vicieux de patron, même de loin je devine un peu de bave sortir de la commissure de ses lèvres! La vue générale de ce petit comité m'attriste.
Paul me commande une bière sans me demander mon avis. Le patron prend son temps en les amenant, les yeux rivés sur ma poitrine.
La bière est fade et j'interpelle Paul d'un ton moqueur en le remerciant de me faire découvrir la pisse d'âne que l'on sert dans son patelin. Je la repousse négligemment et décide de la bouder.
- Tu auras bientôt l'occasion de l'apprécier à sa juste valeur. Rappelles moi ce que tu es.
Quelques secondes de flou et les termes du contrat me reviennent.
- Votre soumise Mr - répondis-je tout bas - Je dois faire tout ce que vous me demanderez, quel que soit le lieu ou le moment, sans jugement ni discussion.
Je sers les dents en finissant ma phrase, évitant de la clôturer par un Mr ducon.
- Dans ce cas tu ne verras pas d'inconvénient à te faire ...