1. La vie reprend : espoir de promotion


    Datte: 31/05/2018, Catégories: fh, fhhh, hplusag, fplusag, extracon, cocus, Oral pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... disparu qu’un déjeuner lui est apporté. Elle s’aperçoit alors qu’elle meurt littéralement de faim. L’intendant, accompagné d’un domestique, vient chercher le plateau. Les deux hommes lui proposent quelques pièces pour bénéficier de ses bontés. Elle est fatiguée, mais son mari sera content de ce petit supplément. Les deux individus se relaient. Tandis que l’un la saute, l’autre reste à l’extérieur pour faire le guet. L’arrivée de leur patron les fait battre en retraite.
    
    Le guetteur l’a vu venir de loin ; elle a le temps de se laver un brin et de se vêtir. John lui annonce que pour le dîner, il reçoit deux amis de la corporation et un important partenaire. Il voudrait qu’elle soit l’agrément de cette soirée, moyennant une seconde pièce d’or. Après marchandage, elle obtient quelques pièces d’argent en sus. Ce qu’elle ignore, c’est que chacun des convives verse au maître des lieux une pièce d’or pour l’organisation des réjouissances, et que ses prestations ne lui coûtent rien et qu’il fait même un léger bénéfice. Il reste à profiter de ses charmes une bonne heure. Avant de se retirer, il lui dit qu’une domestique va lui apporter une robe plus seyante que celle qu’elle porte et qu’elle n’ait rien dessous.
    
    Peu après arrive une véritable délégation. Une domestique apporte la robe et deux valets un tub qu’ils remplissent d’eau chaude. Sitôt fini, ils s’éclipsent. La camériste s’occupe de récurer Marion dans son bain sans beaucoup de délicatesse. Elle proteste et obtient la très ...
    ... ambiguë réponse qu’il faut frotter pour retirer toute la saleté, mais que des fois ça ne suffit pas. Ses essais pour engager la conversation tombent à plat. Visiblement, elle n’est pas tenue en haute estime. Elle est mortifiée d’être traitée comme une pestiférée.
    
    Brusquement, elle réalise que ce n’est pas comme pestiférée qu’elle est traitée, mais comme pute. Cela lui fait un choc ; jusqu’alors, elle n’avait pas tout à fait réalisé. Elle rougit et se tait. Puis son heureuse nature reprend le dessus. Elle est devenue une pute, mais c’est pour la bonne cause. Grâce à ces petits extras, son mari et elle vont connaître une vie meilleure que celle à laquelle ils étaient destinés. Sortie du bain, la bonne l’aide à s’habiller. Marion n’a jamais possédé une telle robe. Elle est de velours cramoisi, agrémentée de dentelle au niveau du très généreux décolleté et des poignets.
    
    Une fois vêtue, la domestique la mène vers la maison principale. Elle est introduite dans une pièce. John et trois autres messieurs sont assis autour d’une table. Elle les observe. Le premier est un vieillard, du nom de Ian Caldwell, qui doit au moins avoir soixante-dix ans. Il est voûté, presque chauve, un nez en bec d’aigle et le visage ridé comme une vieille pomme ; son regard vicieux déplaît souverainement à Marion. Le second, Malcolm MacNamara, est plus jeune que John d’une bonne dizaine d’années. C’est un colosse, encore plus grand que son mari, au moins une toise et trois ou quatre pouces, et presque ...
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