Mes aventures sur « Paris - Dakar » - Histoires de Sexe

Mes aventures sur « Paris - Dakar »

... ne le vis ni ne le sentis venir. Je devinai l’homme quand il fut près de nous et le reconnus alors qu’il apostrophait mon amant. Les deux hommes s’entretinrent un moment dans une langue que je ne compris pas. Dès lors, la situation et les dialogues prirent un tournant surréaliste.

— Belle croupe, ma foi, grasseya le sumo en promenant un doigt distrait sur l’arête de mon épine dorsale.

L’effet fut instantané, je cambrai les reins et frissonnai tout entière, croassant mon inconfort.

— Arrête, arrête, implorai-je en me tortillant de plus belle parce qu’il en rajoutait.

J’ai toujours été horriblement chatouilleuse et ce jour ne fit pas exception.

De son côté, Ahmed s’impatientait.

— Eh ! Tu dors, coassa mon amant en redressant le torse et enserrant mes tempes dans ses battoirs alors que je me dépatouillais avec la capote embrenée que je venais tout juste de retirer de sa queue, du reste encore bien bandée.

Je contractai mes muscles et résistai parce qu’il ne me disait rien d’emboucher le membre gluant de sperme. Mais Ahmed était fort, je ne pus y échapper, le gland baveux s’insinua entre mes lèvres. Pendant ce temps, Abdallah n’était pas en reste, son index franchit le coccyx, puis glissa encore et fureta bientôt dans ma raie. Je tentai de m’y soustraire en frétillant du cul, mais j’étais plus ridicule qu’efficace.

— Abdallah, Abdallah, gémis-je lamentablement sans grand espoir de me débarrasser de l’intrus.
— Alors, tu dors ? braillait à nouveau mon ...

... amant au même moment.
— Donne un autre préservatif, rétorquai-je à Ahmed, un brin excédée en lorgnant le sperme qui souillait mes doigts autant que le membre et dont j’avais déjà le goût légèrement acidulé en bouche, pendant que Abdallah poursuivait comme si de rien n’était.

Mes cours d’éducation sexuelle étaient encore très frais dans ma mémoire.

— J’ai pas le sida, ricana Ahmed comme s’il avait deviné mes pensées.

Il n’avait manifestement aucune intention de donner suite à ma requête.

— Peut-être que moi je l’ai, persiflai-je, agacée par la réplique du Noir autant que par l’audace du Maure lequel au moment investissait tranquillement ma fente.

Les réactions furent pour le moins spectaculaires, instantanées et simultanées. Le sumo retira sa main avec une vivacité révélatrice et le mécano desserra derechef son étau tandis que sa verge perdit d’un coup de sa superbe.

— Mais non, je l’ai pas ! rectifiai-je illico plus par réflexe que de volonté délibérée, et malgré tout amusée par la débandade.
— On joue pas avec ça, fustigea Ahmed sentencieux avant de me refourrer sa verge mollassonne et glaireuse dans la bouche.
— Ouais, on ne joue pas avec ça, renchérit le Maure en revenant tripatouiller ma vulve autant que mes fesses.
— Arrghrr… hm… êtghrr… euh… ezghrr…, baragouinai-je sans pouvoir m’exprimer et gesticulant sans parvenir à échapper aux prises des deux mâles.
— T’inquiète ! T’auras double paye, assura le Noir se méprenant sur ma rébellion et contrant mes ...