1. Trahisons, ou le Retour de la Grande (16)


    Datte: 29/05/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: simson3, Source: Xstory

    ... femelles, que celles-ci aient joui ou non. L’homme s’en balance complètement de savoir si sa partenaire aura ou non profité du coït dans lequel elle aura été impliquée.
    
    — Il y en a pourtant un peu qui s’en soucient, vous ne trouvez pas ?
    
    — Du tout ! Seule la femme détient le pouvoir de se préoccuper de cette question. Elle seule, parce qu’elle sait exactement ce qu’une autre femme peut ressentir, ayant toutes deux la même anatomie. Il n’y a que la femme qui possède les compétences requises pour faire jouir sa partenaire de jeux sexuels. L’homme, cet abruti, saute sur sa femelle, il lui dévore les seins et lui déboîte le cul pour ensuite lui enfoncer sa queue de cochon avant de se décharger en elle en grognant tel un sanglier. La femme, elle... Oh, la femme ! Elle est toute douceur avec sa partenaire. Elle lui caresse tendrement les seins, les couvre de baisers, étudie de ses lèvres la tendreté de ses aréoles, prend le temps de sentir son téton durcir d’excitation sur sa langue. Elle est à l’écoute du moindre soupir, du moindre gémissement de celle qu’elle prend dans ses caresses. Elle prend le temps de savourer chaque repli du corps qui s’offre à elle. La femme qui baise une autre femme n’est pas pressée de jouir. Elle chatouillera de ses doigts et de sa langue le clito de sa copine jusqu’à ce qu’elle l’entende crier de plaisir.
    
    Elle fera frétiller sa rondelle jusqu’à ce que l’autre la supplie de l’explorer à fond. Et après, seulement après qu’elle se sera assurée ...
    ... que sa partenaire a atteint son Nirvana, elle s’abandonnera à son tour à ces saphiques gestes d’affection qui la feront jouir à son tour, encore et encore.
    
    — D’autre part, reprit-elle, je ne comprendrai jamais quel plaisir une femme peut éprouver en suçant un organe mâle pour ensuite se faire asperger la bouche de sperme rempli de micro-organismes vivants. Qu’y a-t-il d’attirant dans ce visqueux liquide qui pue l’eau de javel et qui possède un amer goût d’oignons pourris ? Dégueulasse ! La mouille d’une amante, par contre, quel délice ! Quelle douceur ! S’en délecter, c’est se donner d’intimes joies mutuelles que seules deux femmes peuvent partager dans leur saphisme. La femme, conclut-elle, est faite pour donner et recevoir du plaisir alors que l’homme n’est bon que pour la reproduction. Chaque fille qui vient au monde est destinée aux joies sensuelles. Chaque garçon n’est qu’un futur géniteur.
    
    — Mais quand un homme et une femme s’aiment vraiment, n’en est-il pas autrement ? sembla s’opposer Cathy Crisp entre deux bouchées.
    
    — L’amour ? Encore l’amour ? Mais qu’est-ce que vous avez toutes à me rabâcher aux oreilles ce mot insignifiant ? s’impatienta la femme aux cheveux cobalt. Tout ce qui compte dans ma conception des choses, c’est le plaisir, le fun à l’état brut. Je ne crois pas à l’amour. L’amour fait perdre la tête aux gens qui prétendent le connaître et les rend malheureux. Ma jouissance, je la trouve dans la domination tandis que d’autres ici la trouvent dans la ...
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