Route de nuit
Datte: 28/05/2018,
Catégories:
h,
voyage,
voiture,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
nopéné,
confession,
nature,
lieuxpubl,
Auteur: Arthus, Source: Revebebe
Julien, c’est un homme de 35 ans que j’ai connu par le biais d’Internet ; pour être tout à fait franc, sur un tchat très connu où les gens se défoulent en dialoguant principalement de sexualité. Certes, on n’y trouve pas que des poètes, et la délicatesse n’est pas toujours de mise ; autant dire qu’il faut faire le tri, mais parfois on a de très bonnes surprises, et Julien en fait partie.
Tout de suite le feeling est passé entre nous. Nous avons entamé un dialogue sympa ; nous parlions de tout, d’ailleurs sans aborder le sujet du sexe. J’ai senti de suite que c’était un garçon délicat. Au bout d’un long moment, nous nous sommes fait quelques confidences. Julien m’a dit qu’il était d’une timidité maladive, voire assez coincé ; rien que de venir sur ce tchat le perturbait, mais l’attirait aussi.
Je lui ai demandé s’il était célibataire ; il m’a dit qu’il était marié, mais son épouse avait quitté le domicile conjugal depuis deux mois, après trois ans de mariage. Il m’a expliqué que leur union avait été un échec pratiquement dès le départ à tout point de vue, qu’ils étaient en train d’entamer une procédure de divorce. Il se doutait que son épouse avait un amant depuis un moment. Je lui ai demandé si cela le minait ; il m’avoua que son moral était au plus bas au moment où elle avait quitté le domicile conjugal mais, à sa grande surprise, que ça lui avait vite passé, comme si c’était une évidence qu’il en arrive là. D’ailleurs il n’y a pas eu de crise de larmes ni de cris : ...
... tout se faisait en bonne intelligence.
Je l’ai taquiné en lui demandant s’il profitait au moins de son nouveau célibat pour coquiner ; il m’a rétorqué qu’il était bien trop timide pour ça, qu’il n’osait pas, et je fus surpris quand il m’avoua qu’il pratiquait souvent le plaisir solitaire pour compenser son manque d’affection. Je pris ça pour une marque de confiance, me faire ce genre de confidence. À ce moment-là, en le lisant, j’avais l’impression qu’il me chuchotait à l’oreille.
Il m’a raconté une petite expérience qu’il avait réalisée sur un coup de tête ; pour lui, c’était une chose incroyable d’avoir osé faire ça.
Pour un déplacement professionnel, Julien était parti de nuit à Lyon. C’était début mai, en pleine semaine, et il n’y avait pratiquement pas de circulation : le calme plat. Le temps était doux, et il tombait une sorte de crachin. Malgré la monotonie de la route, il était d’une humeur coquine. Tout en conduisant, il se massait légèrement le sexe par-dessus son pantalon ; ce simple geste lui avait procuré une érection instantanée. Il avait une envie folle de se déboutonner pour sortir sa verge qui commençait à être à l’étroit dans son sous-vêtement. Il réalisa que cela pourrait être dangereux, mais au moment où il se faisait cette réflexion, il aperçut dans le faisceau des phares un panneau indiquant une aire de repos à 1500 mètres. Sa décision fut vite prise : il décida de s’arrêter pour se donner ce petit plaisir afin de se soulager.
En entrant sur ...