1. COLLECTION ESCORTE. La prostitution en France (1/1)


    Datte: 28/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... putes se contentent de la beauté du corps et de l’origine ethnique.
    
    Au Mali, dans l’hôtel où j’étais avant d’aller sur le terrain avec les militaires, j’ai passé mon séjour avec Louisa une jolie black mais aux petits seins.
    
    Elle sentait la brousse, son odeur était pour moi son atout.
    
    À la renifler je bandais comme une bête.
    
    Comme elle était tigresse, j’ai passé de bons moments chaque fois qu’elle venait dans ma chambre.
    
    Le lendemain je suis à l’heure quand je sonne à la porte de l’appartement d’un immeuble tout à fait sélecte dans la banlieue de Bordeaux.
    
    - Véronique !
    
    - Sylvain.
    
    - Non, pourquoi es-tu ici ?
    
    - Je suis le journaliste avec qui tu as rendez-vous.
    
    - On m’avait parlé d’un homme d’une cinquantaine d’années.
    
    - Il a été victime d’un rouleau à pâtisserie.
    
    Ta fuite m’a évité d’en prendre un sur la tête.
    
    - Entre, ça mérite une explication.
    
    On a compris aux prénoms, la pute qui me reçoit dans un déshabillé vaporeux et transparent c’est mon amie de toujours.
    
    Celle qui m’avait promis son pucelage contre le mien à mal tourné après qu’elle est disparue à la mort de son père.
    
    - Sylvain, je vais te dire l'exacte vérité entre notre séparation et la pute que je suis devenue.
    
    Quand papa est mort, maman a appris que papa était un joueur invétéré.
    
    Il avait fait de nombreuses dettes à des hommes peu reluisants.
    
    - Ce sont eux qui t’ont prostitué pour récupérer leur fric ?
    
    - Non, la prostitution s'est venue plus ...
    ... tard.
    
    Nous avons fui et nous nous sommes réfugiées chez Jeanne une copine de maman près d’ici.
    
    Nous avons vécu caché pendant un an.
    
    Jeanne est tombée malade en même temps que maman lors de la grippe ayant décimé de nombreuses personnes.
    
    À 19 ans il a fallu que j’assume.
    
    J’ai trouvé un emploi dans un magasin de chaussures tout près d’ici.
    
    Je gagnais peu et certains médicaments coûtaient chère et nous étions sans couverture sociale.
    
    J’ai volé une paire d’escarpins c’était toujours ça d’économiser mais la patronne m'a attrapé et renvoyée.
    
    J’ai travaillé chez Mac Do mais je gagnais peu.
    
    Un jour un homme m’a dragué, j’étais encore vierge et il m’a dépucelé sans grand plaisir.
    
    - Tu dis sans grand plaisir car tu veux me faire croire que lorsque tu baisais avec tes clients tu pensais à moi ?
    
    - C’est un peu ça, longtemps je voyais ton visage mais je dois être honnête, il s’est estompé au fil des temps.
    
    C’est lui qui m’a dit de me prostituer en indépendante.
    
    Il est toujours mon client et paye ses prestations comme les autres.
    
    Depuis mon premier client, je baise toujours avec prestation tarifée.
    
    Plus aucun béguin, seul le fric pour la baise.
    
    Un jour ma mère et son amie ont mis fin à leurs jours.
    
    Le gaz qui a failli faire sauter l’immeuble, Jeanne m’avait fait l’héritière de ses bien dont le logement où j’habite avec Jules mon fils.
    
    - Tu me balades, Véronique, aucun béguin et un petit garçon, c’est bizarre.
    
    - Sans vouloir te faire croire que ...