Shopping fructueux - Histoires de Sexe

Shopping fructueux

... vous offre un café ? Ou vous avez peut-être besoin de grignoter quelque chose, vous n’avez pas encore déjeuné je crois.
— Pourquoi pas. Un jus d’abricot, si vous voulez bien.

Je m’installe à sa table, drôle de situation. J’aperçois de l’autre côté la boutique de lingerie qui ne désemplit pas.

— Vous m’avez suivie. Pourquoi ?
— Au départ c’était accidentel et puis je me suis dit que vous pourriez peut-être m’aider dans mon travail.

J’apprends qu’il est photographe, qu’il s’appelle Christian et que son accent lui vient de Toulouse. Il réalise un reportage photo, prenant ses modèles au hasard des rencontres.

Je lui confie l’adresse de ma galerie sur le web, et lui confirme mon accord.

Quand je pose, je suis dans un état second, j’imagine ces regards qui se poseront ensuite sur ces clichés. Du dessin de mes lèvres au grain de beauté sur mon sein, et sur la courbe de mes fesses.

— Mon atelier se situe à quelques pas, si vous voulez jeter un coup d’œil à quelques clichés.
— Ce sera avec grand plaisir.

Je referme le col de mon manteau une fois dehors. Le vent glacé me fait frissonner. Et certaines envies non assouvies me brûlent les chairs….

L’atelier est sombre, quelques clichés superbes en noir et blanc de femmes non moins superbes sont accrochés. D’autres sur des piles un peu en vrac. Au regard de toutes ces photos de créatures magnifiques je me sens plus que flattée qu’il me veuille comme modèle. Un peu d’orgueil peut-être.

Je défais mon manteau ...

... dans l’appartement attenant. Mon hôte est parti chercher des boissons. Assise confortablement sur le canapé en cuir noir, je renverse la tête, les yeux mi-clos. Cette douce chaleur qui m’envahit ne me laissera pas de trêve tant que je ne l’aurai pas assouvie.

J’écarte légèrement les cuisses, ma main remonte ma jupe jusqu’à la lisière de mes bas. Un bruit de porte, il revient.

— Je peux ? C’est par trop tentant…
— Oui.

L’appareil photo entre les mains il se déplace tout autour de moi. Le regard moqueur, j’entreprends de dévoiler peu à peu mon corps. Ma jupe remonte dangereusement jusqu’à mes fesses. Mon cache-cœur s’ouvre de plus en plus, jusqu’à disparaître au sol. Laissant ma poitrine nue, offerte.

La fermeture de ma jupe s’ouvre, je la fais glisser au sol. Mon corps n’est plus qu’un soupir d’attente. Je lui tends la main. Il pose l’appareil sur la table basse. S’allonge doucement sur moi. Ses vêtements disparaissent à leur tour. Ses baisers sont humides et chauds, ses mains qui courent partout sur mon corps m’affolent un peu plus. Sans plus de temps il est déjà en moi. Il me fouille de son sexe brûlant. Ses mouvements doux et lents deviennent des assauts, le plaisir monte en moi, de plus en plus fort. Je l’entoure de mes cuisses, ma bouche embrasse son cou, son épaule. Le crissement de mes bas sur sa peau, nos souffles qui se mêlent, de délicieuses sensations m’envahissent. C’est dans un cri que nos corps s’arrêtent. Un orgasme saisissant nous laisse, l’un ...