1. Mon émoi


    Datte: 26/05/2018, Catégories: fh, hplusag, jeunes, cinéma, école, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation intermast, Oral pénétratio, init, amourpass, Auteur: FloreanMC, Source: Revebebe

    ... lèvres cerise dont j’ai presque sucé le tube pour qu’il tienne toute la journée. J’ai souri quand j’ai imaginé les marques que j’aurais laissées autour de sa bite si je l’avais porté hier, au théâtre. Look de petite vampire gothique, sexy, charnelle, bouche sensuelle qui ne demandait qu’à mordre…
    
    Soutien-gorge noir en dentelle, trop serré. Je l’aime bien, il rehausse mes seins, même s’il me vrille le dos et que j’ai des marques rouges pendant des heures après l’avoir enlevé. Un haut moulant, boutonné jusqu’au cou, noir, asiatique. Une jupe noire courte, sur des bas mi-cuisse, en laine, rayures noires et blanches, genre abeille – mais butineuse, sexuellement attirante… !
    
    Pas de culotte. Pas aujourd’hui. Je m’étais fait une tonte sévère, ne laissant qu’un petit millimètre ou deux de poils sur ma petite chatte délicate. S’il met la main sous ma jupette, il aura accès direct à mon intimité.
    
    Je serre les jambes. Ne pas penser à ça, pas encore.
    
    Les étudiants de ma promo me matent.
    
    Aujourd’hui, j’aurais pu me faire n’importe lequel. Lorsque j’ai été appelée au tableau pendant le TD, le prof avait les yeux qui lui sortaient de la tête, et j’ai été sifflée, comme par le loup des Tex Avery. Qu’est-ce que ça aurait été si j’avais mis des talons hauts ! La formule à démontrer était écrite tout en haut du tableau, je suis petite, je me suis mise sur la pointe des pieds, j’ai senti la jupe remonter sur mes fesses, en effleurer le bord, et j’ai fini en mode « ras du cul ». ...
    ... J’ai à peine rougi en allant me rasseoir, sous les regards éberlués des copains et des copines.
    
    Séverine – ma grande amie dans mon cycle – s’est penchée vers moi et m’a dit :
    
    — Tu n’as rien en dessous ?
    
    Je l’ai regardée en coin, sans répondre, un sourire coquin aux lèvres.
    
    Elle ne m’a pas lâchée.
    
    — Sérieusement ? Qu’est-ce qui t’arrive, aujourd’hui ?
    
    Cette fois, je rougis.
    
    — Je suis amoureuse.
    — Oh… je vois… ! Je le connais ?
    
    Je secouai la tête, soudainement timide.
    
    — Non. Je le vois tout à l’heure, après les cours.
    — Faut que tu me le présentes !
    
    Je souris.
    
    — On verra…
    
    On a passé le reste du TD à discuter dans notre coin. Je lui racontais dans le détail ce que j’avais fait au théâtre, me régalant de son expression horrifiée.
    
    Je sursaute. Le cours est fini, je ne m’en suis pas rendue compte, dans ma rêverie.
    
    J’ai l’impression que je vais défaillir. Je tremble d’appréhension. Plus qu’au théâtre, où je m’apprêtais quand même à lui faire une fellation sans autre forme de préambule. Je souffle un instant. Je range mes affaires, je ne contrôle plus mes mains. Et s’il n’était pas là ? S’il avait renoncé, de peur que mes parents l’apprennent ?
    
    Je sors de l’amphi, quelques yeux me suivent, je le sais, je file à l’anglaise, sans parler à personne. Le couloir, l’escalier, re-couloir, le flot des étudiants qui quittent l’Université, je me mets à la file, et parviens à sortir, finalement.
    
    Je scanne la rue. Il est là, sur l’autre trottoir. ...
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