1. Le jeu de l'oie


    Datte: 25/05/2018, Catégories: grp, extracon, cocus, copains, campagne, jardin, fête, anniversai, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme strip, BDSM / Fétichisme nopéné, jeu, Humour Auteur: SophieF., Source: Revebebe

    ... pensez donc, une fille qui n’a fait l’amour depuis si longtemps ! Ou alors toute seule, bien sûr, mais… Maintenant, messieurs, considérez sa toison taillée comme la pelouse du château de Versailles, et dites-vous bien qu’elle mentait. Et Isabelle qui a renchéri, se prétendant frigide, depuis une aventure sordide ! Ah, belle trouvaille également, pour que vous vous acharniez à lui prouver le contraire. Moi, j’ai la tête de Frédéric entre les cuisses, et j’adore.
    
    Le dernier est maintenant Thierry.
    
    — Sophie, je vais prendre une de tes chaussures.
    — Je suis déjà pieds nus, je les ai enlevées moi-même.
    — Tricheuse !
    
    Karine avait encore sa jupette rouge. Thierry la déboutonne sans abandonner son air buté. Regarde, Thierry, le mignon petit string de la jolie Karine, et console-toi. Sophie n’est plus pour toi, il faut te faire une raison.
    
    Laure vient faire deux fois deux, elle a gagné.
    
    — Que fait-on quand on a gagné ?
    — Eh bien, on attend les autres, je suppose.
    
    Liliane nous a écoutées.
    
    — Oui, on attend le gagnant suivant, et on l’emmène dans sa chambre.
    
    Il y a huit chambres et nous sommes douze. Je me doutais bien que d’une manière ou d’une autre, les filles inviteraient les garçons à partager leur lit. Mais de là à laisser le hasard décider ! En tout cas, voilà qui change tout. Seulement une chance sur trois d’être avec celui que l’on préfère. À moins de refuser cette règle idiote.
    
    Frédéric réapparaît, les lèvres humides. Il aurait dû rejouer plus ...
    ... tôt, je me suis bien gardée de le rappeler à l’ordre. Je referme le compas de mes cuisses. Pour qui s’ouvrira-t-il, cette nuit ?
    
    Une question se pose bientôt, que faire quand le premier et le dernier sont déjà nus ? Liliane dit qu’on passe aux autres. Bon, et quand tout le monde est nu ? Eh bien, on se couvre, mais de baisers. Thierry s’estime donc en droit de me sucer longuement les seins. Mais oui, Thierry, ce n’est pas foncièrement désagréable. Pauvre Thierry, comme j’ai été méchante avec toi !
    
    Frédéric vient de gagner.
    
    — Si j’ai bien compris, tu m’emmènes, Laure ?
    — Tu as parfaitement compris.
    
    Et ils s’en vont, main dans la main. Raté pour moi, Frédéric. Une chance sur deux de me payer un remake de Thierry. Comment dit-on en bon français, une resucée, je crois. Que j’aime la langue française !
    
    J’ai dépassé le 63, reculé sur le 59 et le coup suivant mon oie est en prison. Le précédent a été créé, je dois passer sous la table. Le minou de Karine a-t-il déjà connu une langue de femme ? Allons, écarte les cuisses, Karine ! Non ? Eh bien, tant pis pour toi. Ah, vous, les garçons, il est inutile de vous en prier, vos cuisses sont béantes. Assise sur l’herbe qui me chatouille, ma main droite palpe les génitoires de Thierry et ma gauche ceux de Christophe. Pas de jaloux ! Je gratte un peu, je soupèse, je presse sans écraser, en espérant que ne rôdent dans l’herbe ni couleuvre, lézard ou scolopendre. Entrées interdites, mes amies les bêtes !
    
    D’une voix un peu ...
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