Bonjour Ténériffe (1)
Datte: 25/05/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: caribonex, Source: Xstory
Après des vacances à la Grande-Canarie nous ayant permis de nous retrouver et de trouver une compagne de jeu. Axel et moi Aline prolongeons nos vacances à Ténériffe.
— Chambre 423
— Gracias.
Je saisis la clé et le volumineux porte-clés en forme d’ancre qui y est attaché (vous ne vous êtes jamais demandé si bientôt ce ne sera pas des balles de bowling ?) et, accompagnée d’Axel ; gagne notre chambre en utilisant pour une fois les ascenseurs vu que nous venons de débarquer avec nos valises.
J’ouvre la porte et, ce n’est qu’une fois à l’intérieur, les valises posées, la porte refermée, que je prends vraiment conscience que nous sommes bien là à Ténériffe et que tout a fonctionné comme prévu.
J’avoue que je n’y croyais pas tout à fait quand Axel m’a dit vouloir essayer de prolonger nos vacances. Nous venions d’avoir la confirmation que notre nouvelle complice Elodie allait y séjourner, son voyage étant prévu en deux parties, il m’avait indiqué qu’il allait voir avec l’agence s’il pouvait rajouter une semaine ici. J’avais imaginé un tas d’obstacles qui nous empêcheraient d’en bénéficier et, au final, ce fut étonnamment facile avec même une chambre dans le même hôtel que notre amie. Le fait que nous sommes un peu hors saison et que nos emplois ont permis de prolonger sans difficulté a évidemment beaucoup aidé.
Enfin, nous y voilà. La chambre n’est pas aussi grande et luxueuse que notre suite à la Grande-Canarie, mais elle est décorée avec goût, fonctionnelle et ...
... offre une belle vue sur la promenade côtière de Puerto de la Cruz, l’un des grands centres touristiques situés à l’ouest de l’île. Si l’on se dresse un peu, on peut même voir l’océan au loin derrière la double ligne des palmiers.
Je me jette sur Axel et l’embrasse passionnément. Pendant qu’il me serre dans ses bras, j’ai une pensée fugitive pour celle que j’étais il y a encore quelques jours. J’avais pourri notre relation à force de nourrir des soupçons, bouffée par la jalousie, la peur de moi-même. Le sage n’a-t-il pas dit que la timidité est la marque de ceux qui craignent leur propre démesure ?
Quoi qu’il en soit, il avait fallu que la destinée s’en mêle sous la forme de turbulences ayant secoué notre avion d’une façon telle qu’on n’en voit que dans les films pour que, enfin je me rende compte de ce que j’avais, de ce qu’on pouvait faire ensembles Axel et moi. Une fois ce ridicule blocage enlevé, tout était allé très vite, comme quand un barrage cède, et ma vie avait pris un nouveau tournant. Un tournant axé sur le plaisir...
Je reviens sur terre (même si c’est difficile vu la façon dont mon mari m’embrasse ! ) et je lui souris. Je me sens si sereine, si détendue désormais. Axel me renvoie mon sourire et, comme à chaque fois je me sens fondre. On se regarde et on part dans un grand fou rire, si heureux d’être là, si heureux de poursuivre notre complicité, nos jeux... Notre exploration des plaisirs.
On se sépare pour reprendre notre souffle et on s’échange les mots ...