1. L'amant (1) Petit diable !


    Datte: 25/08/2021, Catégories: Première fois Auteur: grandalfo, Source: xHamster

    ... que m’arrive-t-il ? se dit-elle tout à coup reprise de remords. Voilà qu’au seuil de la quarantaine, la bonne épouse qu’elle avait toujours été, la mère de famille bien rangée, était soudain devenue une véritable prédatrice prête à tout pour séduire. Tout cela pour les beaux yeux d’un jeunot, tout juste sorti de l’adolescence ! Pourtant, elle n’y pouvait rien ! Son attirance pour cet homme était si forte que rien ni personne n’aurait pu lutter contre, aussi capitulait-elle. Fallait-il qu’elle l’eût dans la peau pour se comporter ainsi, comme une gourgandine sans scrupules, une écervelée inconsciente ?
    
    Levant de nouveau les yeux sur Antoine, elle constata que son regard était déjà rivé sur ses jambes. Elle crut en ressentir la caresse et son esprit troublé ne fit qu’un tour. Soudain prise d’une irrésistible envie de l’aguicher, elle s’amusa à décroiser ses jambes, puis à les recroiser avec une lenteur mesurée, tout en adressant à son jeune comptable un regard sans équivoque :
    
    — Ne vous égarez pas, Antoine. Vous avez du pain sur la planche, aujourd’hui.
    
    Mais, comme elle, Antoine avait les idées ailleurs :
    
    — Montrez-moi vos seins, Agnès… Depuis que je les ai vus, mercredi dernier, je ne pense plus qu’à ça !
    
    — Écoutez, Antoine, revenez à la raison. Ne comptez plus là-dessus… J’ai eu tort de m’exhiber, je l’admets et je le regrette aujourd’hui… J’ai un mari, vous avez votre copine, oubliez tout cela !
    
    — J’ai plus d’copine ! Elle s’est tirée la semaine ...
    ... dernière ! s’écria-t-il.
    
    Ces mots étranglés, lancés comme un message de détresse, procurèrent à Agnès un bien étrange sentiment où se mêlaient compassion et satisfaction malsaine.
    
    — Tout le week-end, je n’ai pensé qu’à vous, à vos jambes, à vos cuisses, à vos seins !
    
    — Chut, fit-elle. On pourrait vous entendre !
    
    Elle se leva précipitamment pour aller refermer la porte du bureau.
    
    — Vous m’aviez tellement vampé les jours précédents, continua-t-il, que j’en suis devenu fou !
    
    Ces aveux déchirants troublèrent beaucoup Agnès, les beaux yeux noirs du jeune homme firent le reste. Elle se pencha en s’appuyant des deux mains sur le bureau de son employé. Antoine eut un sourire béat en apercevant tout à coup ces deux jolis seins pointer vers le bas et se balancer doucement.
    
    — Soyez raisonnable, lui dit-elle d’une voix soudain très douce (elle-même était très troublée). Je ne peux tout de même pas m’exhiber devant vous tout le temps.
    
    — Comme ils sont beaux, s’exclama Antoine qui n’écoutait pas et laissait monter son excitation !
    
    Il tendit la main vers le décolleté, mais la directrice-adjointe se releva brusquement.
    
    — Non, non, non ! Vous allez faire des bêtises, Antoine. Vous n’êtes pas raisonnable. Je ne vous les montrerai plus !
    
    Puis elle retourna s’asseoir à son bureau et fit semblant de se replonger dans son travail. Mais le cœur n’y était pas, son esprit perturbé était ailleurs. Tout à coup elle revit les images du film érotique de samedi. Ces images en ...
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