1. L'amant (1) Petit diable !


    Datte: 25/08/2021, Catégories: Première fois Auteur: grandalfo, Source: xHamster

    ... le stylo tombait de plus en plus souvent. Une fois même, il roula opportunément jusqu’aux pieds de sa patronne. Antoine dut alors se lever pour aller le récupérer et dut s’accroupir juste devant elle. Il prit alors tranquillement le temps de parcourir des yeux ses jambes sublimes, depuis les pieds jusqu’en haut des cuisses et comme il fut un peu long à réapparaître, elle s’en amusa :
    
    — Alors, vous le trouvez, ce stylo ?
    
    Il se releva triomphant, le stylo à la main et s’enhardit à déclarer :
    
    — Vous avez de très belles jambes, Agnès !
    
    — Mais qui vous a autorisé à les regarder ?
    
    — Vous, Agnès ! Vous ne cessez de relever votre robe et de m’exhiber vos charmes !
    
    Elle fut un peu déstabilisée par le soudain culot de son jeune apprenti. Puis se reprenant, elle se dit « Quel toupet ! Il est temps de recadrer ce jeune blanc-bec. Non, mais ! C’est qui la patronne ? »
    
    — Je vous rappelle, Antoine, que vous vous adressez à votre future directrice-adjointe. Un seul mot de moi et vous êtes viré. Ne l’oubliez pas !
    
    — Euh… excusez-moi, madame, fit-il soudain tout penaud.
    
    Il retourna à son bureau et reprit son travail sur l’ordinateur. Son stylo ne retomba plus par terre de tout le reste de la journée.
    
    Vendredi, cinquième jour
    
    Ce matin-là, Agnès s’était habillée d’un simple pantalon noir et d’un chemisier rose. À la vue de cette tenue, trop sage à son goût, Antoine se désespéra : il ne pourra pas mater ses jambes ce jour-là ! Il se dit qu’Agnès devait sûrement ...
    ... regretter de lui en avoir tant montré la veille, mais il se garda bien de lui faire la moindre allusion. Elle vint s’asseoir près de lui et poursuivit sa formation devant l’écran. La matinée se déroula de manière on ne peut plus studieuse, au grand dam d’Antoine qui avait toujours l’esprit badin.
    
    Agnès, elle, était partagée entre la nécessité d’apaiser les esprits après l’épisode un peu trop érotique de la veille et ce désir, toujours présent au fond d’elle, de séduire son jeune apprenti. Durant la soirée de la veille, elle avait beaucoup regretté de lui en avoir trop montré ; qu’avait-il pensé d’elle ? Pourrait-elle encore avoir une quelconque autorité sur cet homme auquel elle avait sciemment exhibé ses nichons ? Toutes ses raisons l’avaient poussé à s’habiller plus sobrement ce matin-là. Il fallait désamorcer la bombe érotique qu’elle avait elle-même allumée : à jouer avec le feu, on finit par se brûler les doigts, pensa-t-elle !
    
    Pourtant toutes ces bonnes résolutions volèrent en éclat dès que les yeux noirs d’Antoine se posèrent sur elle. Alors, elle se sentit de nouveau prête à vendre son âme pour lui, pour ce regard diabolique qui la transperçait jusqu’au tréfonds d’elle-même. À cet instant, elle l’aurait suivi jusqu’en enfer !
    
    — Au revoir Agnès. Bon week-end.
    
    La voix d’Antoine la tira de ses réflexions. Il était debout devant le bureau, lui tendant la main et ses beaux yeux la firent encore chavirer. Elle lui serra la main, répondant simplement par un petit ...
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