1. Les aventures d'un queutard (7)


    Datte: 23/08/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Micky, Source: Hds

    Lors du précédent épisode, Thomas, dit Tom, avait fait la connaissance de Virginie, une conseillère touristique qui lui avait tapé dans l'oeil (et pas seulement dans l'oeil) suite à une photo dans le journal. Il l'avait rencontrée à son bureau puis découverte avec son mari sur une plage naturiste où il avait séduit en même temps Sandra et sa nièce Jessica avec lesquelles il avait passé une nuit torride. Mais la pensée de Virginie, brune quadragénaire aux seins agressifs et généreusement exposés, ne l'avait plus quitté. Et c'est ainsi qu'après quelques jours de battement, se faisant toujours passer pour un vacancier, il s'était à nouveau présenté à l'office de tourisme où trônait la femme de ses pensées.
    
    Lorsqu'elle le vit entrer, un sourire mutin éclaira son visage rond. Tom nota qu'elle portait la même tenue que sur la photo où il l'avait remarquée, c'est à dire son corsage tour de cou dégageant totalement les épaules, révélant son dos nu et l'absence de soutien-gorge. Ses seins pointaient avec arrogance sous la toile légère. Elle lui lança :
    
    - Tiens donc, un revenant ! Vous avez bien bronzé vos petites fesses ?
    
    Tom fut surpris de sa familiarité, peu conforme au discours d'une conseillère touristique censée donner des renseignements pratiques sur les attraits de la région. Néanmoins, il ne fut pas déstabilisé et répondit :
    
    - Oui, autant que les vôtres. Merci de m'avoir indiqué cette plage, elle était effectivement agréable et les points de vue sont ...
    ... remarquables.
    
    - Pas seulement les points de vue, à ce que j'ai pu comprendre. C'est un haut lieu de sociabilité, on y fait des rencontres passionnantes.
    
    - Tout le monde n'a pas la chance d'être accompagné en permanence. Il faut bien meubler ses soirées.
    
    - Et ses nuits aussi, je suppose. Le tout est d'avoir la santé pour répondre à la demande.
    
    - Je l'ai, heureusement pour moi. C'est l'avantage de la jeunesse, elle permet un relationnel plus complet qu'à partir d'un certain âge où on essaye surtout de préserver l'essentiel, quand on le peut.
    
    Cette allusion au mari (supposé) de Virginie, vu sur la plage, était assez perfide car il avait largement atteint la cinquantaine. La conseillère daigna cependant en sourire et sa réponse stupéfia le dragueur :
    
    - L'essentiel peut effectivement être préservé mais il est possible de ne pas s'en contenter. Le tout est de trouver le "relationnel" le plus convaincant. Ce n'est pas si évident. La parole est une chose, l'acte en est une autre.
    
    - Mais pour le savoir, il faut essayer. Qui ne tente rien n'a rien.
    
    - Trêve de plaisanterie. Que voulez-vous.
    
    - Vous baiser, chère madame.
    
    Cette fois, ce fut au tour de Virginie d'être stupéfaite. On était passé du marivaudage soft à la proposition hard.
    
    - Sortez, monsieur, j'ai horreur de la vulgarité.
    
    - Arrêtez votre cinéma. Vous êtes une femme qui baise. Tout en vous sent le sexe. Dès que je vous ai vue, j'ai eu envie de vous baiser. Vous avez un corps fait pour l'amour. Et vous avez ...
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