1. Pendant ce temps, à Agessa


    Datte: 19/08/2021, Catégories: fh, inconnu, nympho, fsoumise, fdomine, hdomine, contrainte, Oral pénétratio, fdanus, coprolalie, attache, fantastiqu, sorcelleri, fantastiq, Auteur: Ober0n, Source: Revebebe

    ... autour de ses testicules se crispa douloureusement et la jeune femme releva la tête furibonde.
    
    – Non mais ! Sache, bande-mou, que je n’ai jamais eu de plaintes quant à mes talents de suc…
    
    C’est à ce moment qu’elle se rendit compte de son erreur : les dernières syllabes d’une incantation, à peine chuchotée, franchissaient les lèvres de l’homme à cet instant.
    
    Immédiatement, les contraintes magiques se relâchèrent, le temps pour Airen de s’en défaire. D’une injonction brève, « Invertarh manaklès », ce dernier retourna le sortilège contre la jeune femme qui le regardait, les yeux écarquillés, visiblement prise de court.
    
    – Bien, bien… Où en étions nous ? Ah oui, nous nous connaissons à peine… Remédions donc à ça. Comment donc, me suis-je retrouvé à te servir de friandise, jolie friponne ?
    
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    Agessa était une ville importante. Sans être une capitale, sa situation portuaire avantageuse et la relative quiétude de ses environs en faisaient une place prospère qui attirait les marchands et les voyageurs de tous horizons souhaitant faire étape dans un endroit un tant soit peu civilisé.
    
    Airen n’était ni l’un ni l’autre. Pour lui, une ville prospère c’était avant tout une ville qui offrait des opportunités à qui savait faire taire ses scrupules : putes, voleurs de bourse, escrocs, hommes d’armes en rupture de ban et autres margoulins de tout poil étaient attirés par Agessa comme une mouche à merde par un étron tout frais. Et c’était, pour ...
    ... lui, ce qui faisait le charme de cette bourgade agitée.
    
    La venelle crasseuse qu’il parcourait d’un pas décidé, l’œil et l’oreille aux aguets, était comme qui dirait une féerie des sens : tapineuses aux tenues vives et chamarrées en train de s’apostropher, bonimenteurs aux étals chargés de bric et de broc scintillants, mercenaires orientaux aux coiffes tintinnabulantes, cracheurs de feux, dresseurs d’ours ou de serpents… Tout était si vivant, si…
    
    – Et merde ! Vieille peau, tu peux pas regarder ou tu balances les étrons de ton cocu de mari !
    
    Cette fois-ci, Airen, n’avait pas réussi à éviter l’une des nombreuses déjections qui jonchaient le sol de la ruelle et il s’en était fallu de peu qu’il baptise son tout nouveau manteau par la même occasion. Il faut dire que le vidage de latrines « à la volée » était une des spécialités du quartier.
    
    S’avisant, par-delà la foule, qu’un détachement de la garde stationnait en bout de rue et que le prévôt finissait de donner des instructions à ses subordonnés, il tourna promptement à sa gauche dans une autre ruelle. Sombre et déserte, c’était un vrai coupe-gorge et il ne tarda pas à entendre du bruit venant de derrière un tas de barriques. Écartant d’un geste rapide, le pan de manteau qui cachait son arme, il se saisit de sa rapière alors qu’une dague effilée, sortie comme par enchantement de sa manche, prenait place dans sa main gauche. Les coupe-jarrets qui le guettaient en furent visiblement fort marris et ne daignèrent finalement ...
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