Mais oui, c'est elle 4 - Histoires de Sexe

Mais oui, c'est elle 4

... toiture du pavillon.

Interloquée par l'attaque frontale, Elvire retrouve son sang froid et remercie Greg pour cette intention généreuse de remplir le carnet de commande de son cher mari. Greg assis à côté d'elle sur le canapé Entre dans le vif du sujet. Ils ont trinqué ensemble, sont passé du "vous" au "tu", elle semble disposée à accueillir l'énoncé des désirs de ce compagnon.

- Ma chère amie, tu connais le sens de la visite que tu me fais ? Tu n'as pas oublié mes promesses. Je suis décidé à les respecter et même à faire mieux, vu le soin que tu as mis à m'éblouir.Tu es venue de toi-même, sans contrainte, informée de mes intentions. As-tu toujours l'intention de m'accorder en retour les faveurs que j'attends de toi ?

Que de discours ! Pourquoi ne passe-t-il pas immédiatement à l'acte. Qu'il l'embrasse, l'enlace, la culbute, la mette devant le fait accompli, la pénètre et lui arrose le col de l'utérus de son sperme. Ils auront ensuite tout le temps de disserter. A-t-il soudain des remords : il m'aurait apprécié et ne voudrait plus briser mon couple, essaierait de faire partir l'oie blanche qui supporte mal sa troisième coupe de champagne ? L'idiot insiste :

- Avant d'aller plus loin, je voudrais savoir deux choses. La sincérité de tes réponses conditionnera la suite de notre relation. En premier, fais-tu partie du cheptel du propriétaire de la maison où nous nous sommes rencontrés ?

- Quel cheptel? Hi! Que veux-tu dire ?

- Tu as forcément remarqué que les ...

... lieux servaient pour des rendez-vous galants. Que des hommes viennent y rencontrer des femmes pour faire l'amour ? Cela ne t'a pas échappé. Ma question est : es-tu une de ces femmes qui se vendent, te prostitues-tu là-bas? Si oui, utilises-tu avec chaque client des moyens prophylactiques pour ne pas attraper des maladies vénériennes ?

- Mais, tu me prends pour une salope ? Tu me déçois. Je ne vais l)-bas qu'une ou deux fois par semaine pour faire des ménages et rien d'autres !

- Sûr ? Tu n'as guère hésité à me montrer ce que je demandais. Je pourrais penser. Mais alors pourquoi ces ménages. Tu gagnes ta vie comme institutrice, ton mari est un artisan courageux: peux-tu m'expliquer. Pourquoi ces ménages?

Le propriétaire me fait chanter. Il y a six mois, un collègue de travail qui me faisait la cour, sans succès, m'avait entraînée à boire un verre dans un bar après l'école. En sortant il m'a enlacée et embrassée, un peu par surprise. Je n'ai pas voulu le repousser brutalement, mais les choses ne sont pas allées plus loin. Hélas, le lendemain, j'ai reçu, par internet, une photo de ce baiser et l'ordre de faire ce ménage chaque fois qu'on me le demanderait. Si je n'obéissais pas on renseignerait Jean. J'ai pris peur et depuis je suis femme de ménage.

- En attendant de devoir te prêter à autre chose. Tu aurais dû avertir ton mari. Le chantage aurait pris fin.

- Pas sûr. On m'a fait savoir qu'il était facile de faire des montages compromettants en partant des images du ...