1. Eva fait du stop (1)


    Datte: 22/05/2018, Catégories: Hétéro Auteur: Nkari, Source: Xstory

    ... Du coup, le feu dans mon ventre vient de reprendre de la vigueur.
    
    La vitre côté conducteur descend et un visage masculin apparaît. Beurk, ce n’est pas du tout mon type : pas rasé, pas coiffé, une tronche d’alcoolo. Jamais je ne monterai avec un gars comme ça.
    
    — J’te dépose quelque part, poupée ?
    
    — Non merci, ça va aller, me vois-je répondre.
    
    — T’es sûre ? Tu étais bien en train de faire du stop ?
    
    — Oui, mais c’est bon, je vais attendre une prochaine voiture. Ne vous préoccupez pas de moi.
    
    Et comme il n’a pas l’air de comprendre, je lui fais un signe de main pour qu’il dégage. Finalement, le message passe et il m’abandonne juste après m’avoir lâché un « Connasse, va ! ». C’est vrai que sur le coup je n’ai pas été cool, mais je n’avais aucune envie de me coltiner un type comme lui. Que ça me serve de leçon ! Il est l’heure de faire demi-tour, maintenant... bon, encore cinq voitures et j’y vais.
    
    C’est la septième qui s’arrête. Cette fois, j’étais vraiment prête à abandonner. Je m’avance vers la portière en espérant ne pas tomber encore sur un mec dégueulasse. Je jette rapidement un coup d’œil à l’intérieur et je ne suis pas déçue, bien au contraire : costard, grand, brun, bien propre sur lui avec un charmant sourire et de beaux yeux bleus. Un fantasme sur pattes, ce gars-là ! J’en ai des papillons qui dansent la techno dans le bide.
    
    Il ouvre la vitre de la portière côté conducteur et je me penche pour lui offrir un magnifique sourire et un bel aperçu de ...
    ... mon profond décolleté. Il ne doit pas en perdre une miette.
    
    — Je vous dépose quelque part ?
    
    Quelque part ? Ah oui, j’avais complètement oublié ce détail. Vite, vers où pourrais-je bien aller ? Je lui dirais bien de me déposer sur sa bite, mais c’est peut-être un peu trop direct ! Alors où ? Un bled pas trop près ni trop loin, histoire d’avoir le temps de le chauffer s’il se montre hésitant.
    
    — Méronze, réponds-je.
    
    C’est alors que je remarque le détail qui gâche tout : à l’arrière, dans un siège auto, une gamine d’environ quatre ou cinq ans est à moitié endormie. Merde, fait chier celle-là ! C’est mort, il n’acceptera jamais de baiser en présence de son marmot.
    
    — Ah... hésite-t-il, ça me fait faire un détour... mais bon, allez-y, montez.
    
    — Si ça vous fait faire un détour, ce n’est pas la peine. J’attendrai une prochaine voiture.
    
    — Mais si, montez, ça ne me dérange pas. Ne vous inquiétez pas.
    
    C’est pas que je m’inquiète, c’est que j’avais envie de baiser, et avec une mioche dans les pattes, ce n’est même pas la peine d’y penser. Je cherche donc un moyen de battre en retraite – poliment ce coup-ci – mais ses adorables yeux bleus insistent. Je craque et je monte.
    
    La voiture démarre. Il passe les vitesses et laisse sa main posée sur le levier, à peine à quelques centimètres de ma cuisse. L’air de rien, j’écarte légèrement les jambes, histoire de me rapprocher. Un contact se fait et m’électrise mais il retire aussitôt sa main du levier. Merde ! Il jette un ...
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