Le monstre court en ville - Histoires de Sexe

Le monstre court en ville

... qu’elle se mettait à onduler des hanches au même rythme que moi en disant :

— Mais… on va devoir se jurer fidélité.
— Oh ! fit-elle en faisant une drôle de mimique les yeux rieurs.
— Hum !
— Eh !
— Et, pendant que j’y pense, pourquoi t’étais si jalouse de la mairesse, au juste ? Je sais qu’on s’était promis que ce serait notre semaine et que t’étais fâchée contre moi, mais… tu te doutes bien qu’on ne peut pas résister à une bonne occasion tous les deux quand elle se présente.
— Ouais, et toi du toupet ?
— J’ai posé ma question en premier.
— Ouais, c’est pour ça que tu réponds en premier.
— Eh… Parce que c’est un idiot et pas ton genre, ça m’enrageait de penser que toi et lui…
— Tu devrais me connaître un peu mieux, Paul, tu sais bien que ce n’est pas facile de m’écarter les cuisses. Pis, j’étais un peu pas mal fâchée contre le monsieur, hein !
— Ouais, encore désolé. Et, sa femme ?
— Ben…

Là elle se pinça les lèvres et sourit drôlement. Je stoppai intrigué, ma bite enfoncée profondément en elle.

— Quoi ? fis-je.
— Ben… Elle est en plein mon genre la belle mairesse, côté fille. Pis, j’ai tenté de la séduire quand elle m’a tressé les cheveux, mais… ça n’a pas vraiment marché ! J’étais jalouse que toi tu l’aies eu, enfin c’est ce que tout le monde disait et c’en était énervant ! Désolée.

J’avais tendance à oublier que ma future femme était bi. Ce que peu de gens savaient. Mais ça me surprit tout de même.

— Oh !
— Hum !
— Bon ! Eh… OK ! Fais qu’on ...

... ment au prêtre en se jurant fidélité ?
— Un pieux mensonge !
— Good ! Mais le curé est le loup-garou ! murmurai-je à son oreille en me remettant à l’ouvrage. Pis présentement, y doit être tout nu dans le bois à courir le chevreuil.

Elle rit un moment tandis que j’empoignais un de ses seins qui roulaient sur ses côtes.

— Idiot. Mais je t’aime comme ça. Mais là, arrête de parler pis continue. Hum ! C’est bon…
— Tu n’y crois pas ?
— Pas vraiment, tout est trop étrange ici, tu trouves pas ? Ouf… T’as vu un enfant, toi ?

Je stoppai encore pour réfléchir. Moi, faire deux choses en même temps…

— Non, mais bien des petits vieux !
— Hum, fit-elle en se mordillant la lèvre, signe qu’elle était en pleine réflexion. C’est bizarre.
— Ouais ! Ben bizarre.
— Sais-tu Paul ? Ça doit être vrai que t’as un cerveau de fille, tu parles tout le temps en baisant.

Je me remis au travail joyeusement en souriant, avec mes couilles couvertes de crème à l’aloès pour adoucir ma sensation de brûlure.

— Tu vas inviter ta famille aux épousailles, Marie ?

Elle soupira en riant comme un peu découragée.

— Non, ouf… on leur fera la surprise, lejaseux. Oui… C’est bon… Oh Paul… Tu baises bien !
— Je sais, minou, mais ne me mords pas, j’en ai eu mon lot, de petites blessures. Un mariage intime d’accord, pas de foule qui pense juste à se faire photographier avec toi. J’en discuterai avec la mairesse pour les costumes d’époque, pis si tu veux j’essaierai de nous arranger une petite baise ...