1. La mère de Jean (6)


    Datte: 22/05/2018, Catégories: Divers, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... s’imagina un peu comment ça pourrait se passer. Ses mains cajolèrent donc sa propre chatte et elle tenta de mémoriser tous les détails qui lui tiraient un brin de plaisir. Effleurement du clitoris, pincement des tétons, bout de la langue un peu partout, puis des figures impossibles à réaliser sur elle-même, mais sur la personne en face ? Puis elle abandonna son simulacre en songeant que sur place, elle saurait bien improviser. Après tout, elle avait bien su contenter trois mecs depuis quelque temps, alors une femme…
    
    Elle retrouva Lucie sur le divan qui sagement l’attendait. Celle-ci portait une jupe qui défiait la morale et son pull en laine lui moulait la poitrine d’une manière presque indécente.
    
    — Je n’ai pas de vêtements aussi… provocants, je suis désolée… mais…
    
    — Ce que tu portais l’autre soir, c’était parfait. Remarque ! Tu peux aussi venir ainsi, en passant seulement ton long manteau.
    
    — Tu es folle ? Je ne veux pas attraper la mort. Il gèle dehors.
    
    — Oui. Mais tu ferais sensation en culotte et soutien-gorge. On rigole, mais… bon sang ! Tu es magnifique. Ils vont t’aimer, c’est certain.
    
    — Humm ! Je peux aussi passer un porte-jarretelles.
    
    — Ah oui, riche idée. Montre-moi ton dressing, je vais t’habiller moi.
    
    — … ?
    
    — Ne sois pas hébétée, je ne veux que voir ce que tu peux mettre.
    
    — Viens alors !
    
    Dans la chambre, la penderie de l’armoire ouverte, Lucie fit le tour de tout ce qu’elle contenait. Son choix s’arrêta sur une jupe en lamé brillant ...
    ... d’un rouge sombre et un chemisier de satin noir aussi seulement orné d’une rose sur l’épaule gauche. Après avoir enfilé un porte-jarretelles et des bas qui frisaient l’incorrection, la rousse se lova dans cette seconde peau de tissu. Quand elle en eut terminé avec son habillage, elle était époustouflante. Elle mit une touche de parfum et c’est Lucie qui reprenant le vaporisateur, avec un large sourire espiègle souleva le devant de la jupe et parfuma, sous la culotte, le buisson qu’elle cachait.
    
    Lucie en reposant le flacon s’aperçut et s’inquiéta de l’enveloppe dans le tiroir.
    
    — Tu n’as toujours pas regardé ce que Gustave… tu es incroyable toi !
    
    — C’est bien… je n’ai pas envie de savoir.
    
    — Moi si… je peux décacheter la lettre ?
    
    — Je suppose que même si je te dis non, tu vas le faire quand même, alors… vas-y !
    
    — À la bonne heure.
    
    Ses longs doigts fins venaient de mettre à jour… une vraie fortune pour Adèle qui tirait le diable par la queue.
    
    — Ben… merde alors, je ne me serais pas douté que… c’est toujours comme ça ?
    
    — Oui ! Qu’est-ce que tu t’imagines ? Il y a belle lurette que j’aurais laissé tomber si ce n’était pas le cas.
    
    La messe était dite. La main remit le contenu dans le contenant et les images regagnèrent le fond du tiroir. C’était le moment de partir. La politesse commençait par l’exactitude des horaires donnés. La petite voiture allait lentement sur le bitume rendu glissant par la neige et le gel. La brune avait sa jupe déjà bien courte ...
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