1. Les bonheurs de Sophie (16)


    Datte: 14/08/2021, Catégories: Première fois Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... globes charnus ; la rainure innée devenait une faille sismique provoquée par un tremblement de terre, comme si la croupe, bien plus fragile qu'une coque de noix, était en train de céder sous la pression et qu'une barre à mine fendait impitoyablement, tel un coin, la chair tendre. L'animal n'en continuait pas moins à besogner méthodiquement le fondement. La progression était jalonnée de hurlements de plus en plus stridents, des vociférations en forme, non de lamentation, mais d'apologie, car, preuve que le supplice confinait bien à la béatitude, simultanément à l'empalement, le vagin-fontaine continuellement giclait.
    
    Enfin, une ultime poussé et, comme un fétu de paille catapultée par l'ouragan, Sophie s'affala, clouée au lit, sur le ventre. Dans un grognement inhumain, la bête éjacula tout au fond du cul. Submergée, écrasée, pareil à un fruit que l'on presse jusqu'à la dernière goutte de pulpe, à la fois déchaînée et enchaînée, la salope forcenée envoya valdinguer sa croupe dans tous les sens comme pour désarçonner le cavalier arrimé à elle ; la violence des convulsions orgasmiques de la femelle paraissait justifiée par la virulence des spasmes éjaculatoires du mâle. Alors qu'elle se faisait remplir le cul de sperme, sa chatte coulait à flot, comme si, mu par un principe de vase communiquant, son con jutait, lui aussi, le trop plein d'extase.
    
    Après les hurlements et les grognements bestiaux, les deux corps soudés dérivèrent encore, transportés par la tempête des sens, ...
    ... leur respiration haletante au diapason, ils finirent par s'échouer sur la plage apaisée, calme et radieuse, de leurs besoins assouvis.
    
    L'ange avait retrouvé sa physionomie humaine. Toujours vautré sur elle, mais la pine extirpée, il enlaçait, caressait, tendrement la jeune fille, embrassait ses épaules, puis son cou. Du déluge sexuel aux doux frissons, une transition rêvée.
    
    Il se décolla enfin et indiquant les handicapés dans leur fauteuil roulant :
    
    " Le temps de la sanctification est venue. "
    
    Sophie ne manifesta aucun étonnement, aucune hésitation. Elle savait exactement quoi faire. Elle se leva. En se redressant, la délicate Beauté, tout en posant d'un geste maniérée sa main droite sur sa hanche, esquissa une légère grimace. Elle fournissait ainsi la preuve concrète qu'elle n'était pas un personnage de fiction mais bien un être de chair et de sang, une jeune femme qui s'était sacrément faite démonter le cul et l'avait sacrément sentie passer. Une femme merveilleuse mais incarnée, tout en humanité, en fragilité, dans une enveloppe au contour parfait. Sa nudité intégrale dépassait toutes les espérances de volupté. Elle avait perdu sa virginité et pourtant elle était comme neuve. Accomplie. Purifiée par la luxure. Les traits à l'harmonie paradisiaques, les courbes accentuées par l'orgasme, elle irradiait. La regarder était presque douloureux, un soleil trop intense, une promesse paradisiaque, forcément inaccessible.
    
    Dans un silence de cathédrale, elle se dirigea ...