1. Seules au monde


    Datte: 13/08/2021, Catégories: ff, jeunes, frousses, couple, caférestau, douche, amour, strip, massage, intermast, Oral 69, bougie, Auteur: Sofie, Source: Revebebe

    ... du show ! Ça va les nanas !
    — Ça mouille tu devrais dire ! renchérit un autre, les faisant tous s’esclaffer.
    — Ferme ta porte, on y va ! m’ordonne Esden. Et elle démarre le moteur.
    — Eh ! Partez pas. Remettez la langue c’té trop cool !
    
    Esden met les pleins phares pour les aveugler au moment même où l’un d’entre eux baisse son pantalon et plonger sa main dans son caleçon.
    
    — Eh ! Ça vous manque pas ça ! Du gros matos et du vrai, mieux que vos godes !
    
    Esden démarre rapidement et nous fuyons ces trois énergumènes.
    
    Tout le long du retour, un pesant silence perdure. Je n’ose pas le briser, choquée entre autres par ces imbéciles. Esden, elle, conduit un peu plus nerveusement que d’habitude. Vers la fin du trajet, elle commence à pester sur « Ces abrutis pervers », « Ces branleurs homophobes » pour finir sur un :
    
    — Ils ont tout gâché, on était si bien tout à l’heure, mais bon, c’est fini. On est chez nous.
    
    En effet, nous voici dans l’ascenseur de l’immeuble et passons devant notre concierge. Un « ’Soir José » « Bonsoir Mesdemoiselles » est échangé. Moi, je ne parle pas. Esden me rajoute une fois la porte de l’ascenseur fermé.
    
    — Tu vois, lui au moins, il sait pour nous et il s’en fiche. Ça fait du bien…
    
    Dans l’ascenseur, Esden me prend dans ses bras, elle veut me rassurer. Elle me connaît et lit si bien dans mes yeux. Elle sait que l’évènement précédent m’a perturbé. Esden entre la première dans l’appartement, elle me dépossède de mon manteau. Je m’assieds ...
    ... sur le canapé, elle me propose un verre. Je la regarde, elle est si belle, si gentille avec son regard si pur. Je craque mon visage se crispe et j’explose de chagrin, je pleure abondamment. Esden se précipite sur le canapé et me prend dans ses bras.
    
    — C’est fini, c’est fini. On est chez nous. Calme-toi, mon bébé.
    
    Elle tente de me consoler, serrée dans ses bras, le visage enfoui dans sa poitrine, je pleure à grosses larmes.
    
    — Oublie tout ça. La soirée était tellement belle sans eux, on va pas tout arrêter pour trois nuls. Je t’aime, je veux pas te voir comme ça.
    — Pardon, pardonne-moi, je gâche tout. C’est toi qui as raison.
    — Mais non, ne dis pas ça ! Tu n’as rien fait, alors ne t’excuse pas ! Sèche tes larmes, tu vas abîmer tes jolis yeux.
    
    En disant cela, d’un revers de la main, elle essuie les larmes coulant sur mes joues.
    
    — Je t’aime. Je n’aime que toi. J’arrête de pleurer promis.
    — J’espère bien que tu n’aimes que moi ! me dit-elle droit dans les yeux avec un sourire rassurant et tentant de me faire retrouver le sourire également. Moi, aussi je n’ai que toi… à égalité avec ce succulent coulis au chocolat !
    
    Après sa réflexion, je la repousse faussement vexée. Elle m’a redonné le sourire. J’efface les dernières larmes de mon visage et me serre contre elle.
    
    — Finalement je te hais ! Gourmande !
    
    Puis plus doucement je lui murmure.
    
    — Un jour, je demanderai une grosse marmite de ce coulis et je plongerai dedans, j’en serai toute recouverte…
    — Hum… ...
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