L'université : de la soumission à la consécration (10)
Datte: 13/08/2021,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: donico, Source: Xstory
... tête pour me regarder dans les yeux.
— Qu’est-ce que je peux faire pour éviter ça ?
— Tu le sais bien.
Je m’en veux un peu de la rendre aussi triste, je sais que je ne suis pas loin de la manipuler. Bien sûr je ne lui mens pas, ce serait réellement horrible de juste reprendre notre petite vie comme avant, mais je ne pense pas que j’aurais jamais la force de m’éloigner d’elle. Plutôt souffrir le martyre en la côtoyant que ne plus la voir ! Mais cette « menace » peut contribuer à la faire changer d’avis.
— Je t’aime Justin. Moi aussi je voudrais que les choses soient simples, mais elles ne peuvent pas l’être.
— Pourquoi ?
Elle me regarde maintenant comme si j’étais un demeuré.
— Pourquoi ? Tu veux qu’on prenne une petite maison à la campagne tous les deux ? Avec un chien et des gamins ? Tu sais qu’on ne pourrait même pas avoir d’enfant, et tu en veux comme moi.
— Je n’ai pas dit que nous devrions avoir une vie… traditionnelle. Seulement, on pourrait continuer comme aujourd’hui, mais en vivant quelque chose de plus tous les deux.
— Tu veux qu’on vive cachés, en trompant ceux qui nous aiment ??
"Si tu savais ce qu’ils s’en tamponnent ma pauvre Charlotte…"
— C’est toi que j’aime. Et Camille m’a trompé plusieurs fois je te rappelle.
— Peut-être, mais pas Nicolas.
Je ne veux pas avoir l’air de dénoncer celui qui est censé être mon ami, mais en même temps je n’ai aucune raison de le défendre. Je me contente donc de baisser la tête de manière ...
... éloquente.
— Quoi ? Lui aussi ?
— Il a rejoint la Fraternité, et il s’est plié à leurs règles.
— Ce qui veut dire ?
La colère a manifestement remplacé la tristesse dans ses yeux.
— Tu commences à savoir comment fonctionne la Fraternité…
— Et tu comptais me le dire quand ?
Aïe, c’est là que ça se complique.
— Je voulais le faire, mais ce n’était pas simple. Tu me voyais arriver et te le dire comme ça ? Au début, je n’avais même pas de preuves, et ensuite les choses se sont un peu emballées… Je te jure que j’ai toujours voulu t’aider, mais qu’est-ce que tu aurais fait à ma place ?
— Je ne sais pas…
Un silence un peu gênant s’installe, que je n’ose pas rompre le premier. Finalement, c’est Charlotte qui reprend la parole, au bout de près d’une interminable minute.
— J’ai besoin de rester seule un moment pour réfléchir à tout ça.
— Ok.
Je me lève, pas très fier de la conclusion de notre discussion, mais bien conscient qu’en rajouter risquerait d’aggraver les choses.
— Je suis désolé que les choses aient tournées comme ça.
C’est tout ce que je parviens à dire avant de quitter la pièce, dépité.
La semaine se déroule sans avancées majeures, Charlotte ayant manifestement besoin d’une réflexion plus longue que prévue. Je ne reparle pas non plus à Anna, qui demeure elle-même dans un silence un peu boudeur. Heureusement, il y a Camille que j’utilise désormais un peu à ma guise, sans parler bien sûr de Léna.
En ce qui concerne ma marraine, ...