Une semaine avec Paul - Histoires de Sexe

Une semaine avec Paul

... tout naturellement, il passa le bras autour de mon cou en un geste de possession ;

— Qu’en penses-tu, ma chérie ? me demanda-t-il.

Il avait intégré immédiatement son rôle de mari.

— Mon amour, tu sais bien que rien ne peut me faire plus plaisir, mais une nuit n’est pas suffisante. Si nous passions la semaine entière ensemble ?

Tous deux me regardèrent, abasourdis. Je ne manquais pas d’audace ! Le rouge aux joues, mon mari demanda :

— Et Paul, comment va-t-il faire avec sa femme ?

Qu’il s’en inquiète prouvait son assentiment. Paul donna le sien en disant qu’il prétexterait un problème à l’usine.

J’étais donc parvenue à mes fins. Si une soirée, c’est très agréable, ce n’est qu’avec le temps que le jeu devient intéressant. Une semaine de célibat ferait le plus grand bien à mon mari, et Paul pourrait en profiter pour découvrir mon corps plus à fond, pour plus imprégner sa marque en moi. J’espérai même aller plus loin, un mois, si ce n’est un an. En effet, pour bien assimiler notre rôle de nouveau couple, j’estimai ce temps nécessaire à Paul et moi.

Paul dit qu’il allait nous quitter pour aller chercher ses vêtements chez lui. Il se trouvait dans le hall d’entrée, quand j’entendis Belmira s’y rhabiller, ayant fini son service. J’eus alors une idée que je mis immédiatement en pratique. Je me dirigeai moi aussi vers le hall. Celui-ci, bien que de bonne taille n’était pas assez large pour accueillir trois personnes de front. Belmira, en tant qu’employée de ...

... maison s’effaça pour me laisser la place. Bien que pouvant largement passer, je fis exprès de me frotter contre Paul et de le regarder droit dans les yeux. Son sourire complice et le fait que lui aussi se rapprochait un peu plus de moi ne put pas passer inaperçu aux yeux de la bonne. Je vis tout de suite dans son regard qu’elle avait compris que quelque chose se passait entre Paul et moi. Elle ne dit rien, mais partit avec un sourire goguenard. J’embrassai longuement Paul sur la bouche, afin que nos silhouettes se découpent à travers la porte vitrée à la façon des ombres chinoises, nous montrant Paul et moi étroitement enlacés. Ceci non plus ne pouvait échapper à Belmira. De sorte qu’elle devait savoir à présent que Paul était mon amant. Paul sortit à son tour, et je retournai vers Ben.

— Tu es content mon chéri ?
— Oui, je me languis de voir ce que tu nous prépares.
— Rassure-toi, il faut y aller progressivement, ne brûlons pas les étapes, sinon nous nous lasserions vite.
— Tu as raison une fois de plus. En fait, c’est normal que tu décides à ma place, tu as beaucoup plus d’imagination que moi et j’aime bien me laisser guider aussi.
— N’oublie pas non plus que depuis 10 minutes je ne suis plus à toi, j’appartiens désormais à Paul pour la semaine, tu dois te conformer à ton rôle d’ami.
— Excusez-moi madame, c’est vrai je ne suis plus que votre ami.
— C’est bien, je vois que vous comprenez vite. Désirez-vous boire quelque chose en attendant mon mari ?
— Oui, s’il vous ...