1. Six jours dans la vie d'une femme (2)


    Datte: 21/05/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    ... foutu gamin. Bon sang, comme il a déjà bien su la cerner, on dirait qu’il l’a mise à jour plus que sa nudité actuelle ne le fait. Rien que le fait qu’il en reparle laisse remonter en elle ce vieux fantasme de femme. L’ont-elles toutes au moins une fois dans leur vie rêvée ? Cette idée n’a-t-elle pas effleuré tous les esprits féminins ? Puis les maris aussi du reste ont parfois poussé beaucoup de femmes au vice, grâce à une pareille envie. Elle se sent toute chose devant le grand dadais qui insiste lourdement.
    
    — Vous savez, je peux facilement trouver un compagnon et...
    
    — Et quoi ? Tu t’imagines que parce que nous avons fait l’amour, tu vas me refiler à tes copains ? Tu crois encore au père Noël à ton âge ? Contente-toi de ce que tu as reçu ! Gardes-en de bons souvenirs et oublie tout le reste.
    
    Elle se lève comme pour se resservir une goutte de café. Renaud a le regard posé sur ces fesses qui se promènent sous son nez, ou presque. Et quand ses yeux se posent sur le coussin clair qui recouvre la chaise qu’elle vient de quitter, une auréole mouillée ne laisse planer aucun doute. Il est certain que leur conversation l’a fait vraiment mouiller. Cette femme c’est... c’est une bombe, un cadeau du ciel, il se promet d’essayer à ...
    ... nouveau et de revenir. Mais elle ne parle plus, reste sur le qui-vive et sa tasse vide, c’est la mort dans l’âme qu’il se rhabille et prend congé.
    
    Renaud est parti et le vide de la maison décourage la brune. Elle a encore au creux des reins la trace des passages de la bite du voisin. Puis vient s’ajouter à cela la peur. Celle tout d’abord, que Gabriel apprenne, qu’il sache que pendant son absence... C’est toujours possible que l’autre idiot aille le chanter partout. Les noms d’oiseaux rejaillissent en cascade dans sa caboche de femme adultère. Même le mot est amer à penser, à prononcer. Cocu, son pauvre mari, elle qui ne jure que par cet homme.
    
    Elle se repose mille fois la question, celle de savoir ce qui lui a pris. Elle revient toujours à la conclusion que rien de tout ceci ne serait arrivé sans ce fichu appel de Gaby. L’autre était là au bon endroit, au bon moment, un heureux hasard pour l’un et une mauvaise fortune pour celui qui n’était pas là. Elle tente de se rassurer en se disant qu’il n’est pas question de réitérer cette idiotie. Le fils des voisins... merde, c’est trop con ! La chair est faible et elle n’est qu’une femme après tout. Pourvu que ce coup de canif dans le contrat ne se renouvelle pas.
    
    À suivre... 
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