1. COLLECTION COCU. Esseulée (1/1)


    Datte: 10/08/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... qui a parlé.
    
    Je laisse là les banalités que peuvent se dire mère et fille ainsi qu’avec Pierre qui ce soir me demande la permission de sortir diner avec un couple rencontrer sur la plage.
    
    Un couple aucun risque, je lui donne mon absolution.
    
    Sortir l’envie m’en prend, qui le saura si je fais attention que la vipère que nous avons comme voisine ne me voit pas.
    
    Je vais aller boire un verre sur la place de la comédie où à cette époque les fêtes et la musique sont permanentes.
    
    J’enfile ma petite culotte, je l’enlève, je la remets, j’enfile ma robe à fleurs légère et boutonnée sur le devant et je sors refermant ma porte palière sans bruit.
    
    Je colle mon oreille sur celle de ma vieille salope de voisine, je l’entends qui parle à son chat certainement dans sa cuisine.
    
    Je descends un étage avant de prendre l’ascenseur.
    
    Je sors par le garage dans la ruelle me permettant de ne pas passer sous son balcon ce qui aurait permis à cette mégère de me voir.
    
    Je sors de la ruelle, je prends la rue me rapprochant de la place où d’où je suis j’entends déjà la musique.
    
    Je tourne le coin.
    
    - Aie, faite attention.
    
    - Excusez, Madame, je marchais gaillardement et je ne m’attendais pas à trouver une si jolie femme en tournant ce coin de rue.
    
    Je vous ai fait mal ?
    
    - Ce n’est pas banal de sortir prendre l’air et de manquer de se retrouver sur les fesses si vous ne m’aviez pas rattrapé.
    
    J’ai repris pied et je constate que pour la deuxième fois de ma vie je ...
    ... regarde un homme très prêt et dans les yeux.
    
    - Allons sur la place madame, je vous offre une limonade.
    
    C’est tout juste si je ne lui prends pas la main pour le suivre là où il veut me diriger.
    
    Quand nous étions proches, c’était aussi la première fois que je voyais des grosses lèvres de black, grand et fort comme une tour.
    
    - Je m’appelle Fred, je suis guadeloupéen et j’habite à Paris, je suis là deux jours pour mon travail.
    
    Je peux savoir comment je dois t’appeler ?
    
    - J’ai un prénom affreux, Arlette.
    
    Nous nous installons à une terrasse.
    
    Regardant la carrure d’athlète de ce garçon et sa couleur, j’ai l’impression d’être tombée sous les clichés et les fantasmes que mes copines vivaient quand nous allions voir jouer l’équipe première du club où des noirs américains venaient jouer une ou deux saisons avant de reprendre leur chemin.
    
    D’ailleurs, nous sommes allées aux noces de Victoria qui en a levé un ayant deux têtes de plus qu’elle.
    
    J’étais là pour la voir partir avec ses parents en pleurs quand ils ont pris le chemin de Los Angeles pour qu’il poursuive sa carrière.
    
    De fil en aiguille, je passe un moment divin jusqu’au moment où il faut savoir rentrer.
    
    Pour retourner chez moi il faut passer devant son hôtel.
    
    Je me trouve en ce moment dans l’ascenseur sa langue pour la première fois dans ma bouche.
    
    Comment en suis-je arrivée là, je l’ignore, je me vois glisser petit à petit vers ce garçon certes aussi grand que celui que je commence à faire cocu ...