1. Une impression de déjà vu


    Datte: 07/08/2021, Catégories: fh, plage, voyage, amour, Oral pénétratio, amourdura, Auteur: Poterne, Source: Revebebe

    ... !
    
    Je la prends par la main et, coup de chance incroyable, la série de slows commence. Dans les villages de vacances, on danse encore quelquefois des slows. Je glisse mes mains dans le bas de son dos tandis qu’elle pose les siennes sur mes épaules, je dois me tenir très droit pour ne pas être plus petit. Elle parle un français correct avec un accent délicieux, je lui dis qu’elle n’a pas un physique d’italienne et elle m’apprend qu’elle est de Bolzano une ville près de la frontière autrichienne où l’on parle les deux langues, mais dans sa famille on parle italien et elle se prénomme Giulia. Son odeur est un mélange de crème solaire et d’un parfum délicat, sa peau est légèrement humide d’avoir trop dansé. Je m’écarte un peu je regarde ses yeux qui pétillent de malice et lui déclare :
    
    — Tu es très, très belle !
    —Che gentile che sei ! Et toi t’es pas mal non plus, me dit-elle en souriant !
    
    Je la serre un peu contre moi, elle répond à mon étreinte en posant sa tête sur mon épaule et en collant son buste contre le mien. Ses seins sont pratiquement inexistants, mais je sens ses tétons à travers la légère barrière du tissu. Je prends sa main et l’entraîne hors de la piste de danse vers la petite plage plongée dans une pénombre qu’éclaire seulement le reflet des lumières de la discothèque. Le soir, c’est souvent le rendez-vous des amoureux. On marche sur le sable sans parler, mon cœur bat très fort, je veux l’embrasser, mais elle détourne la tête. Je lui propose d’aller ...
    ... se baigner, la chaleur est toujours très forte.
    
    — Pas de maillot ! me répond-elle.
    — Pas grave, c’est un bain de minuit !
    — Tu veux me voir toute nue.
    — Il fait très sombre, on ne voit pas grand-chose !
    
    Elle hausse les épaules dans l’obscurité.
    
    — OK,va bene !
    
    Son débardeur et son short se retrouvent sur le sable, je distingue sa frêle poitrine, pâle en l’absence de bronzage et une petite culotte blanche immaculée : deux pièces de tissus reliées par deux fines ficelles. Je me décide de retirer chemise et jean, mais je me dégonfle et garde mon boxer. Elle me fait signe et cours vers l’eau immobile. En quelques enjambées sur ses longues jambes elle rejoint la mer et plonge. Une gazelle courant au ralenti ! C’est l’image qui me vient en tête. Je plonge moi aussi et en quelques brasses je la rejoins, nous avons toujours pied, elle glisse ses bras autour de mon cou et nous nous embrassons doucement. Elle me repousse et m’éclabousse en riant. Nous jouons dans l’eau comme des enfants pendant quelques minutes. À nouveau nos lèvres se rejoignent, notre baiser se fait de plus en plus fougueux, nos langues se mélangent et nos dents s’entrechoquent, mon sexe se raidit entre nous et mes mains agrippent fermement ses fesses, mes doigts se glissent déjà sous le minuscule tissu. Tout à coup elle se dégage et rejoins le rivage puis se retourne vers moi.
    
    — Pas ce soir ! Demain on mange ensemble,va bene ?
    
    Je hausse les épaules en signe de dépit !
    
    — À demain, Giulia ...
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