1. COLLECTION HOMME FEMME. Conte de Noël (2/4)


    Datte: 06/08/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Mon histoire a eu lieu à quelques jours de Noël.
    
    J’habite dans le XVIe arrondissement de Paris, un appartement coquet au dernier étage d’un immeuble, qui possède jardin d’hiver et jardin d’été, ce qui est très rare à Paris.
    
    J’habite au-dessus de la station de métro « porte de Saint-Cloud », je vois à la télé un reportage sur le froid qui sévit à Paris et les SDF qui y sont confrontés.
    
    Je reconnais mon immeuble, ainsi que l’un d’eux couchant sur la bouche de métro et comme ils demandent de les aider, je descends de la soupe de pois cassés avec un morceau de saucisse de Montbéliard, le lendemain, je vais récupérer ma gamelle quoique hier l’homme m’ait traité de tous les noms.
    
    Il s’excuse et je finis par lui proposer de monter pour reprendre une assiette chaude.
    
    Dans l’état où il est, je lui propose un bain, il m’appelle, je vois qu’il possède une verge hors du commun bien que je n’en aie jamais vu du moins en réelle.
    
    M’approchant à sa demande, je le rince et je la touche du bout des doigts, je file de la pièce et je vais vérifier que la soupe n’attache pas.
    
    L’horloge tourne, que peut-il bien faire, zut mes bijoux, ainsi que ceux de Joy, ma compagne jusqu’à il y a peu où elle est morte d’un cancer du sein alors que pendant des années, j’avais le plaisir de les caresser et même de les prendre dans ma bouche.
    
    • Ça fait du bien, je ne vous remercierais jamais assez, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps, je me suis servi du rasoir qui doit ...
    ... être à votre mari et je me suis rasé, je suis plus présentable.
    
    • J’ai une chambre d’amie, si vous voulez rester jusqu’à Noël, je suis seule.
    
    Viole-moi, puisque je suis seule, c’est ce que, d’un coup, je pense, je suis de plus en plus une imbécile, on va retrouver mon cadavre dans quelques jours, la plupart de mes voisins étant partis dans leurs familles pour les fêtes.
    
    Il semble plus jeune sans sa barbe, je dirais même qu’il est beau, il a noué sa serviette autour de sa taille.
    
    • Suivez-moi, la soupe est chaude asseyez-vous dans ce canapé, vous aurez la vue sur la place.
    
    • Merde, on m’a piqué ma grille, je suis obligé d’accepter votre proposition.
    
    Je m’avance vers la vitre à quelques centimètres de cet homme que je ne connaissais pas, il y a moins de deux heures, sur la bouche de ventilation un autre SDF s’installe.
    
    • C’est Polo, hé ! Polo, tire-toi, je suis là.
    
    Je le prends par le bras pour le faire reculer.
    
    • Polo, il ne peut pas vous entendre, nous sommes trop hauts et les vitres sécurité empêchent les bruits de passer.
    
    Son bras est très musculeux, je le lâche d’un coup comme si j’avais été mordu par ce putain de serpent qui me hante depuis tout à l’heure.
    
    Il s’assoit et je vais chercher l’assiette de soupe que j’ai préparée, j’apporte un couteau et une fourchette ainsi qu’une cuillère, il restait de la Montbéliard.
    
    Quand je reviens avec ces objets, sa serviette s’est détachée, il la replace, mais pour la tendre, il l’ouvre me montrant ...
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