Les toilettes du bureau...
Datte: 03/08/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Alainylon, Source: Hds
Comme je le faisais souvent quand je n’avais rien de particulier à faire dans la journée, je m’enfermais dans les toilettes du service, un bloc note sur mes cuisses pour écrire des histoires érotiques.
C’est alors que j’ai perçus une femme matraquer le carrelage avec ses talons, s‘approchant peu à peu de l‘endroit où j‘étais assis. Tout de suite la porte voisine a grincé sur ses gonds avant que j’entende le bruit significatif d’un verrou qu’on tire. Il était mieux pour moi, à cet instant de faire le moins de bruit que possible pour ne pas éveiller son attention.
S’en est suivis un froissement de vêtement qu’en retrousse, laissant peu à peu place à une exquise glissade d’un tissu qui coule le long des jambes.
J’ai alors collé mon oreille contre la cloison pour discerner les faits et gestes de ma chère voisine. Qui posait son fessier que j’imaginais magnifique, sur la tinette. Après un court silence de seulement quelques secondes elle s’est mise à pisser en cataracte. Cela a duré un bon moment avant que son jet se tarisse, pour devenir un goute à goute. Puis s’en est suivis un froissement de papier qu’on déroule d’un dévidoir, et un essuyage en règle sur l’endroit souillé. Qu’est-ce que j’aurais donné pour être à la place de cette feuille. Encore quelques secondes de patience et je pourrais de nouveau me concentrer sur mon écriture, et ça jusqu’à la prochaine incursion. Que je ne trouvais à la longue pas si désagréable que ça.
Les secondes se sont égrainées sans ...
... que rien ne bouge derrière la cloison. Même pas une chasse d’eau tirée. Seul un souffle régulier a filtré à travers le mur, comme celui d’une personne qui somnolente. J’ai alors collé une nouvelle fois une oreille contre le mur de séparation. J’ai pus alors percevoir un curieux fredonnement, suivis de très légers halètements. Étouffés par instant, avant que ça reprenne de plus belle, et de plus en plus fort. Ce genre de plainte qui ne m’était pas inconnu pour l’avoir à maintes fois entendu lors de mes relations sexuelles avec mes partenaires, proche de l‘extase. Le doute n’était pas permis, ma voisine était belle et bien en train de s’offrir un plaisir solitaire.
Une lourde chaleur a commencé d’irradier mon bas-ventre. La simple idée qu’une femme puisse se toucher à seulement quelques centimètres m’a commandé de prendre une initiative. J’ai posé mon bloc note sur le carrelage à côté du bidet, et je me suis levé de mon siège de fortune, me précipitant de sortir de ma planque. Sans réfléchir j’ai toqué à la porte voisine. À l’intérieur, le halètement avait stoppé net.
- Il y a déjà quelqu’un ! Prononça une voix bouleversée par la peur, ou par le fait d’avoir été surprise.
- C’est moi Alain. Fis-je de mon timbre le plus doux.
- Ah ! C’est toi ! Répondit-elle soulagée, d’une tonalité redevenu normal. Que je reconnu étant celle de ma collègue Caroline.
- J’ai cru un moment avoir affaire à la cheftaine. Ajouta-t-elle.
- Tu faisais quoi ?
- Qu’est-ce que cela peu ...