Super-X
Datte: 29/07/2021,
Catégories:
fh,
fhhh,
Oral
sf,
Auteur: Hidden Side, Source: Revebebe
... ayant dirigé Genomix-Eugenics jusqu’à sa mort, on ne pouvait s’y tromper. Il s’agissait effectivement de Pierre Frenel, le magnat de la génétique, décédé il y a deux ans.
Un rire assourdissant déchira la voûte céleste, le rire courroucé d’une divinité cruelle.
— Je suis loin d’être mort, Tardivon, rugit l’homme sans âge. Bien au contraire ! Je suis le premier humain à accéder à l’immortalité…
— Je… je ne suis pas ici pour vous affronter.
— Que comptais-tu y faire, alors ? Crois-tu que j’allais te laisser mettre toute une vie d’effort en danger ? Alors que je suis à la base de notre monde, tel qu’il est aujourd’hui ?
Encore un milliardaire mégalo ! Cette IA commençait à me gonfler sérieusement !
— Je ne suis pas sûr que tu puisses réellement apprécier la valeur de mon travail, mais je vais quand même te faire toucher du doigt la portée de mon génie.
Avec un sourire de vampire, Frenel leva sa main vers mon front. Mon cerveau fut aussitôt assailli par une sarabande d’images et de sons, retraçant les horreurs dont ce type s’était rendu coupable durant toutes ces années… C’était absolument ignoble !
— Vous… vous êtes le pire psychopathe que la terre ait jamais porté ! hurlai-je, révulsé par l’étendue de ses crimes.
— Tu dis ça pour me flatter, ricana l’entité mi-homme, mi-machine. Mais ça ne te sauvera pas. Regarde plutôt !
Une découpe apparue dans le ciel, montrant une pièce filmée par une caméra de surveillance. On me voyait d’en haut, tétanisé devant ...
... l’écran, une expression d’incrédulité horrifiée sur mon visage cireux. La porte de mon bureau explosa carrément et plusieurs hommes lourdement armés se jetèrent sur moi. Tandis que Frenel me tenait occupé dans son univers, cet enfoiré avait prévenu la sécurité !
Une douleur énorme emplit soudain mon crâne. Tout devint noir. On m’avait finalement déconnecté…
-- 13 --
J’ouvris un oeil - l’autre n’était qu’une boursouflure suturée de croûtes. J’étais à poil, menotté par les poignets et les chevilles à une chaise, avec l’impression d’être passé sous un train. L’environnement m’apparaissait flou, comme à travers une vitre dépolie. Ces salauds n’y avaient pas été de main morte !
Devant moi, irréel, flottait un visage.
— Léaaaa…
— Tiens ! Notre terroriste en herbe se réveille.
Les murs de la pièce se précisaient. Deux silhouettes me faisaient face, de l’autre côté d’un bureau métallique. Je ne connaissais pas les lieux, mais je sus de suite où j’étais. Dans les locaux de la section spéciale, quelque part sous le Min-Proc. On m’avait collé dans une salle d’interrogatoire, bien sûr. Un seau racla le sol, puis une gifle liquide cingla mon visage. Je m’ébrouai.
Léa, assise à moins de deux mètres de moi, me détaillait avec une curiosité neutre. Elle était vêtue d’une combinaison noire - un genre de latex, qui moulait sa poitrine avec une précision quasi obscène. Son regard me fit plus mal qu’un coup de poing. Cette femme froide et distante n’avait rien à voir avec la ...