Flora (1)
Datte: 20/05/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phantome, Source: Xstory
... m’apprête à l’envoyer balader quand il me dit.
— Pardon Mademoiselle, vous ne seriez pas Flora XX ?
Je suis surprise et je le dévisage avec mon air des mauvais jours.
Pour un vieux il est encore pas mal et surtout il a de beaux yeux bleus et les tempes argentées.
— Heu, oui. C’est mon nom, mais je ne vous connais pas.
— Veuillez m’excuser de mon audace mais je vous observais, vous êtes très jolie, et votre visage me rappelait quelqu’un. Vous devez être la petite fille de Jean xxx car la photo que j’ai vu une fois sur son bureau, c’est vous avec quelques années de moins.
Il s’assied sur la chaise sans que ses yeux quittent les miens.
— Je m’appelle Paul et j’étais un ami de votre grand-père. Je ne sais pas ce qu’il est devenu depuis trois ans mais à l’époque il me parlait quelquefois de vous. Il regrettait beaucoup de ne pas vous voir. D’après ce que j’ai compris il s’est fâché avec votre père.
— Ben ça alors ! Vous savez ou il est maintenant ? J’aimerai bien le connaître. A la maison on n’en parle même pas ! Je ne sais même pas si je le reconnaîtrais.
— Non pas précisément. Mais je pourrais vous raconter ce qu’on faisait à ce moment-là. Ça pourrait vous orienter...
— Pourquoi pas. Mais là il faut que je rentre chez moi. Maman m’attend pour déjeuner. On peut se revoir ?
— Bien sur jeune fille. Voici mon adresse. Passez me voir après déjeuner, je vous offrirai le café.
Je ne sais pourquoi, mais j’étais en confiance avec cet homme et je ...
... voulais en savoir plus sur la vie de mon grand-père. J’ai accepté. Son sourire peut-être. Ses yeux qui plongeaient dans les miens, probablement.
Après le déjeuner me retrouve devant une maison de ville et avant de sonner, je me rappelle une recommandation de maman.
— Surtout ne va jamais avec un homme que tu ne connais pas ! Il y a des pervers qui traînent partout !
C’est un peu le cas. Après tout, cet homme a pu se renseigner sur moi pour me piéger et me garder captive chez lui afin d’abuser de moi. De me violer.
Indécise, le doigt en arrêt sur le bouton de sonnette, je vois la porte s’ouvrir et Paul me dit.
— Entrez, je vous ai vu arriver par la fenêtre.
Son sourire avenant chasse mes folles pensées et j’entre chez lui.
Nous prenons le café dans son salon, dans de très confortables fauteuils et après avoir parlé de la pluie et du beau temps, notre conversation revient sur le sujet qui m’intéresse. Mon grand-père.
Paul me raconte des anecdotes sur leur relation et je découvre que mon grand-père et lui aimaient bien faire la fête.
A demi-mots il me fait comprendre que mon grand-père George était un sacré cavaleur et que son passe-temps favori était de séduire les femmes de ses amis, voir même des jeunes filles.
Je l’ai écouté plus de deux heures me raconter leurs frasques, comme hypnotisée par ses paroles et en imaginant ce qu’il ne me disait pas. Par pudeur et pour ne pas me choquer.
Cet homme, ce vieux comme diraient mes copines, m’attire ...