Une expérience douloureuse physiquement mais sublime - Histoires de Sexe

Une expérience douloureuse physiquement mais sublime

... mon sexe, mais un appel de phare impérieux m’a fait comprendre que ce n’était pas ce que Paul voulait. Alors, par provocation ? Ou envie ? Je me suis redressée et, les mains sur la nuque, je me suis dirigée vers la voiture. J’étais fière de moi. J’arrivais à vaincre mes inhibitions, tout ça pour mon mari.

Arrivée presque à la voiture, comme je m’y attendais Paul est allé plus loin. Mais, oh horreur il s’est éloigné plus que je ne le pensais et s’est garé à côté des trois autres voitures. Un appel de phares m’a fait signe de venir. Mais je n’ai pas pu. Je suis retournée vers l’endroit où j’avais laissé mes vêtements.

Les appels de phares m’ont laissée perplexe. Et puis j’ai décidé de me rhabiller. Paul avait compris que je ne voulais pas continuer. Et quand il est venu se garer près de moi, j’étais à nouveau habillée. Il m’a simplement dit :

— Ok, tu n’es qu’une petite bourgeoise qui croit pouvoir me satisfaire mais sans se donner complètement. Ou tu fais ce que tu as décidé, alors que je ne te demandais rien, ou nous rentrons.
— Non, je veux continuer. J’ai eu peur qu’il y ait quelqu’un dans une des voitures et je ne voulais pas être vue. C’est quand même nouveau pour moi, et pour tout dire pas dans mes habitudes.
— Il va falloir que tu changes tes habitudes si tu veux devenir ma partenaire. Je sais, tu es ma femme, mais de là à être ma partenaire sexuelle, il y a une grande marge que j’avais cru comprendre que tu voulais franchir. Sache que dans ce domaine ...

... je suis très exigeant et très pervers. La vie est courte et si on ne fait pas ce dont on a envie tant que l’on est vivant, on ne le fera sûrement pas après. C’est à toi de décider. Pour ma part, je sais faire sans toi. Voilà, c’est dit.
— Mais il me faut du temps.
— Non, c’est maintenant !
— … D’accord, que veux-tu ?
— Déjà, pour m’avoir désobéi, tu mérites une punition. Non ?
— Si tu veux.
— Non, je veux que tu me dises que tu mérites une punition. Je veux l’entendre de ta bouche.
— Tu fais ce que tu veux, je m’y soumettrai.
— La punition sera plus sévère, car je ne l’ai pas entendue de ta bouche.
— Je ne peux pas, et tant pis si elle est même très sévère.
— Elle sera très très sévère et pas seulement physique. Tu dois t’y préparer psychologiquement. Es-tu prête à cela ?
— Non, pas du tout. Mais je m’y soumettrai.
— Totalement ?
— Bien sûr !

Paul compose alors un numéro sur le téléphone de sa voiture. J’entends alors le dialogue suivant car Paul avait mis le haut-parleur :

— Bonsoir Maître Pierre. Est-ce que je vous dérange ? Je suis Paul.
— Mon cher Paul, vous ne me dérangez jamais, que puis-je pour vous ?
— Une charmante créature qui se dit docile mais qui a du mal à l’être.
— Je la recevrai quand vous voudrez.
— Maintenant ?
— Il est déjà plus de minuit.
— Venez à la maison, vous avez mon adresse dans votre fichier. Je vous attends.
— Votre épouse risque d’être là.
— Mais c’est elle la créature rétive !
— Vous savez que je ne me déplace pas ...