La Tour de Vénus (13) - Histoires de Sexe

La Tour de Vénus (13)

... sort une grosse bougie de massage parfumée à la Piña Colada d’un sac en papier à l’effigie du Sexshop de la Tour, et l’allume. Puis, elle se rapproche de l’homme-enfant, lui tend la main.

— Viens, j’ai une petite surprise.

Il la prend et descend du lit. Thea l’entraîne dans la salle de bain attenante. La lumière tamisée se reflète sur la faïence crème. Une baignoire assez grande pour deux déborde de mousse saupoudrée de pétales de roses rouges. Une bouteille de champagne, au frais dans un seau de glace, et deux coupes sont disposées sur une table basse à proximité. Impressionné, Matchless pousse un sifflement admiratif.

Thea s’approche de lui, son visage presque à hauteur du sien, grâce à ses talons. Ses lèvres rouges effleurent un coin des siennes, puis l’autre, encore le côté gauche, le droit, et enfin le centre. L’adolescent tend sa bouche pour l’embrasser, mais elle esquive, le regard malicieux. Elle rapproche sa bouche entrouverte comme pour l’embrasser, il l’imite. Leurs lèvres s’effleurent et se frôlent. Rouge contre rose, rose contre rouge. Elle esquive ses baisers, incline la tête de l’autre côté et recommence cette danse sensuelle.

Puis la jeune femme sort la pointe de sa langue et caresse les lèvres de l’homme-enfant ; il l’imite. Thea aspire doucement sa langue dans sa bouche, la tète et la suce. En même temps, elle ouvre les boutons du polo de Matchless, passe les mains dessous. Elle caresse la peau de son dos, douce comme celle d’un bébé. Il malaxe ...

... ses seins par-dessus le chemisier.

Thea l’embrasse langoureusement, presse son corps juvénile contre le sien comme si elle voulait les faire fusionner. L’homme-enfant empoigne ses fesses pleines et rondes. Il sent sa verge raide s’enfoncer dans la chair tendre de son ventre et sa lourde poitrine s’écraser contre son torse. Le contact du corps voluptueux et délicieusement féminin de Thea le bouleverse.

Elle soulève le polo, lui passe par-dessus la tête. L’adolescent recoiffe aussitôt ses cheveux en bataille. La jeune femme admire son corps élancé. Quelques poils châtains parsèment sa peau hâlée et ses muscles dessinés. Elle caresse lentement ses épaules, ses bras, ses pectoraux.

— Tu as un très beau corps…

— Merci, toi aussi…

Thea l’embrasse encore, puis dépose de tendres baisers dans le creux de son cou, sur la courbe de son épaule. Ses doigts suivent la ligne de poils jusqu’à la ceinture de son jean. Elle le déboutonne et ouvre la braguette ; sa verge vigoureuse en jaillit. Le pantalon chute sur les chevilles fines de Matchless. Thea embrasse lentement ses pectoraux, s’accroupit pendant que ses lèvres mangent son ventre plat. Sa joue caresse la verge tendue. Elle tourne son visage, frotte son nez contre sa hampe, respire son odeur virile, l’embrasse lentement sur la longueur, la lèche. Sa langue suit le relief veiné, frotte le frein, court sur la couronne, remonte jusqu’à l’urètre, où elle cueille une perle de sève salée.

L’homme-enfant regarde les lèvres ...