1. Les vacances de Maria (1)


    Datte: 21/07/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Anthynéa, Source: Xstory

    Les choses arrivent parfois, se font sans vraiment que ce soit voulu. Les relations entre les êtres humains restent un délicat sujet que certains appréhendent d’une manière peu aisée, malhabile. Alors voici l’histoire de Maria et de Arnaud.
    
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    Maria avait rencontré Julien sur les bancs de l’école. Elle et lui étaient de suite, tombés éperdument amoureux, au point d’en oublier toutes les précautions d’usage et au bout de quelques mois, dans sa dix-septième année, le petit ventre rond de la jolie Maria s’était arrondi d’une manière importante. Et par une alchimie convenue depuis la nuit des temps, les femmes enceintes devaient toujours un jour accoucher.
    
    Pour la brune Maria, cette naissance était une double peine. D’abord parce que mettre au monde un enfant sans être mariée était plutôt mal vu en ces temps troublés, sur fond de conflit armé avec notre chère Algérie. Puis parce que du fait de son jeune âge, elle s’apercevait qu’un fils à élever n’était en rien une sinécure. De surcroit, l’armée avait appelé Julien et celui-ci se trouvait bien loin d’elle lors de cette délivrance. Quelques semaines après ses dix-huit ans la jeune femme écrivait à son homme en devenir qu’il était papa d’un petit Arnaud.
    
    Julien lorsqu’il reçut le courrier, s’empressa de lui faire le serment de l’épouser dès son retour. Mais dans ce qui ne portait pas tout à fait un vrai nom de guerre encore, il arrivait que certains ne rentrent jamais. Pour Julien ce fut une balle rebelle qui ...
    ... mit fin aux espoirs de la belle Maria. Là-bas très loin, dans le col de Tirourda, sur les hauteurs de Djurdjura, un homme tombait. Et un bébé pourtant bien au chaud dans les bras d’une maman qui pleurait ne connaitrait jamais son papa.
    
    L’enfant lui devenant du même coup orphelin et… bâtard. Un bien triste moment à passer pour la pauvre demoiselle. Pourtant, elle fit face avec courage, trouvant un travail dans une filature et cahin-caha, Maria élevait son petit le mieux du monde. Mais plus jamais elle ne regarda un garçon. La leçon avait été rude et chaque année, à la Toussaint, elle allait fleurir la tombe de son Julien. Arnaud quant à lui, poussait comme un champignon, élevé par cette femme solitaire. Ses études, elle les assuma avec rage pour qu’il ait, lui, une vie meilleure que la sienne et en tout cas… décente.
    
    Il fêta brillamment un diplôme d’ingénieur alors que sa petite maman n’avait encore que trente-huit ans. Puis il commença une vie active tout en continuant à vivre lui aussi un peu solitaire, résidant toujours dans ce bout de citée que le patron de sa mère mettait à leur disposition. Il passait le plus clair de son temps le nez plongé dans ses bouquins et sa seule référence en matière féminine s’appelait donc Maria. Celle-ci était fière de voir son garçon devenir lentement un homme.
    
    Et si lui ne pouvait en juger, elle en lui, voyait la réplique exacte de cet homme qu’elle avait aimé, chéri plus que tout. Parfois les soirs alors qu’il relevait une mèche de ...
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