1. Douce Lola (1)


    Datte: 19/07/2021, Catégories: Hétéro Auteur: SYL30, Source: Xstory

    ... demandait, je ne rechignais pas, je le faisais. Elle aimait sortir en boîte avec ses copines, moi je n’aimais pas cela, mais j’avais totalement confiance en elle, quand bien même je ne l’aurais jamais empêché. Pendant ce temps-là, n’étant pas du genre à regarder le foot avec des potes en buvant de la bière tout en me grattant les parties, j’allais donc au cinoche ou au théâtre, seul. Notre vie se déroulait comme cela, un peu insouciante, mais pas routinière quand même, nous avions de jolis coups de folie.
    
    Un jour, lors d’une conversation elle m’avoua, par honnêteté, qu’elle aimait les filles; et que si je n’avais pas été ce garçon gentil et doux et timide, elle vivrait certainement avec une fille aujourd’hui. J’étais stupéfait et inquiet. Je lui dis, les yeux embués :
    
    — Tu vas me quitter ?
    
    — Mais non, gros bêta, je t’aime.
    
    — Mais tu peux tomber amoureuse d’une fille alors...
    
    — Mais grosse andouille, c’est toi que j’aime; de plus, rassure-toi, il n’y a pas de lesbiennes dans mes copines actuelles. Puis elle ponctua la conversation par un "calin" mémorable qui acheva de me convaincre.
    
    Aujourd’hui, avec le recul, je me rends compte que les choses ont commencé à évoluer la semaine suivante. Petit à petit, elle posait ses pièges dans lesquels je tombais naïvement, ayant complètement confiance en elle.
    
    Petit à petit, elle s’adresse à moi au féminin. Quand je faisais une tâche ménagère, elle me qualifiait de vraie petite de fée du logis. Quand nous étions en ...
    ... compagnie de ses amies et que nous devions partir, elle disait :
    
    — Bon, on y va les filles.
    
    Quand ses amies venaient à la maison, moi, pour qu’elle puisse profiter pleinement de leur compagnie, j’étais au petit soin. J’avais, de plus en plus, souvent droit à des :
    
    — Merci ma chérie.
    
    Au début, je lui faisais la remarque parce que cela me vexait réellement, alors elle rajoutait en me sautant au cou en riant, gentiment moqueuse:
    
    — Elle est susceptible en plus. Mais oui, tu es mon homme et je t’aime, mais j’adore te taquiner. Et là, elle devenait très câline. Je finissais par ne plus rien dire, je m’habituais d’autant que cela semblait vraiment l’émoustiller...Son côté lesbienne peut-être ? pensais-je.
    
    Le soir, chose qu’elle ne m’avait jamais demandée, elle voulait que je la coiffe ou que je lui fasse des tresses et je prenais vraiment beaucoup de plaisir à le faire, j’aurais pu le faire pendant des heures. Naturellement, j’avais droit à des :
    
    — Dommage que tu ne sois pas une fille, tu es doué.
    
    Parfois je la remettais en place quand même.
    
    — Arrête avec ça, merde, tu exagères !
    
    Mais en vain, elle finissait toujours par me" retourner".
    
    — D’accord, d’accord, mais reste poli s’il te plaît. Alors elle redevenait câline, j’étais incapable de lui résister.
    
    Mais sans que je ne m’en rende vraiment pas compte, elle espaçait nos ébats amoureux. Puis un jour, alors que nous allions sortir, je m’aperçois qu’elle n’avait pas de soutien-gorge, je lui en fais la ...