1. COLLECTION ZONE ROUGE. Poupette. Saison I (1/10)


    Datte: 19/05/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    -- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
    
    J’avais cinq ans quand Lorette ma maman m’a fait faire mon premier défilé de petite mini-miss.
    
    J’ignorais que ma vie en serait bouleversée.
    
    À travers moi, elle espérait réaliser son envie du temps ou elle avait vingt ans d’arriver dans le milieu du mannequinat.
    
    Mais ma naissance ayant entraîné une prise de poids que je lui avais fait prendre à annihiler ces espérances.
    
    Une copine, quand j’ai eu deux ans, a eu la mauvaise idée de lui dire que ma taille adulte serait le double de celle de mon deuxième anniversaire.
    
    Ce jour-là je suis passée sous la toise, 98 centimes soit 196 centimètres, dans sa tête j’étais déjà Claudia Schiffer son mannequin préféré dont elle m’avait donné le prénom.
    
    À cet âge j’étais aussi blonde que la vedette des défilés des plus grands couturiers mondiaux.
    
    Maman m’avait dit que mes grands-mères et mes arrière-grand-mères l’étaient aussi.
    
    Presque deux mètres et blonde quand je serais adulte, tel était mon avenir du moins pour ma mère.
    
    Les autres poupées qui défilaient en robe de marier avec moi pouvaient toujours essayer de me battre, ma route était toute tracée.
    
    Elle me faisait voyager à travers la France et par la suite ayant tous gagnés dans les pays limitrophes chaque fois qu’elle savait qu’un concours y était organisé.
    
    Elle avait tissé un réseau et rien de ce qui pouvait servir son ambition ne lui échappait.
    
    Elle connaissait plusieurs producteurs et certains ...
    ... soirs après le défilé, elle me laissait seule dans la chambre d’hôtel avec un verre d’eau un sandwich et la télé allumée.
    
    Elle partait coiffée impeccablement et revenait les cheveux en bataille sentant la sueur et une odeur indéfinissable pour moi.
    
    Elle se dépêchait d’aller dans la salle de bains et souvent quand j’ouvrais la porte elle était assise dans la baignoire ou sous la douche l’eau lui coulant sur la tête les jambes entre ses mains.
    
    Chaque fois, je la voyais pleurée.
    
    Quand elle en sortait ayant mis son peignoir pensant que j’étais trop petite pour comprendre ce qui était le cas au début, elle ouvrait son petit sac à main qu’elle portait en bandoulière et comptait des billets, au fil du temps, j’ai compris comment elle les gagnait.
    
    Vers mes douze ans, dans les salles où nous nous produisions, j’avais pris l’habitude des regards libidineux de nombreux hommes.
    
    Je savais par cœur que j’entendais ses cris de jouissance dans la chambre après que j’ai gagné nous rentrions à trois à l’hôtel.
    
    Dans ces cas-là, souvent je dormais dans la baignoire avec un oreiller couché sur une couverture quand il y en avait une.
    
    S’il y avait une douche, ils m’allongeaient la tête près de la cuvette des W.C.
    
    Dans la nuit pensant que je dormais, il arrivait que l’homme qui prenait ma place dans le lit de maman venait s’asseoir sur la lunette et se soulageait sans s’occuper de moi.
    
    J’ai rapidement compris que maman rendait la monnaie de sa pièce à celui qui m’avait ...
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