1. Merci, Harshad


    Datte: 14/07/2021, Catégories: fh, fhh, couleurs, Collègues / Travail voyage, cérébral, Partouze / Groupe initiatiq, Auteur: Tito40, Source: Revebebe

    ... mon corps, me conduisant en état de transe tant mes émotions étaient vives et fortes.
    
    Il a posé ses mains sur ses genoux et tout s’est arrêté, me laissant exsangue.
    
    — Chalipa, vous réagissez très bien. Votre corps réagit très bien. Votre esprit un peu moins. Vous ne vous abandonnez pas totalement.
    — C’est une sensation étrange.
    — Vous ne devez pas résister. Laisser vous aller. Je ne suis pas là pour vous juger, mais pour vous aider.
    — Qu’attendez-vous de moi ? Que dois-je faire ?
    — Vous êtes libre de faire ce que bon vous semble. Vous pouvez échapper à mon incursion, ou au contraire me laisser vous pénétrer. Vous pouvez vous fermer ou vous ouvrir. Quoi que vous fassiez, vous en tirerez profit. Soit pour votre capacité à dire non, soit pour votre capacité à vous abandonner. Mais ne réfléchissez pas, laissez votre instinct vous guider.
    
    Sincèrement, je n’ai rien compris. Mais j’avais confiance en lui. Je me suis détendue sans parvenir toutefois à fermer les yeux.
    
    Ses mains ont repris leur lente danse au-dessus de mon ventre, et j’ai senti à nouveau les mains me caresser. Au premier essai, il est vrai que j’avais senti ces mains sans les rechercher, sans leur demander de continuer, sans essayer de les ressentir profondément. Je leur ai ouvert la porte en grand, offrant ma peau à leurs caresses. Et les sensations sont devenues extrêmement fortes et totales. Ces mains invisibles se sont promenées partout sur mon corps, en explorant le moindre recoin. J’avais la ...
    ... capacité à ce moment-là de ressentir chacune d’entre elles comme si elle était seule, à me concentrer sur chaque parcelle de ma peau. Énorme. Harshad pilotait mon corps sans le toucher. Le plaisir est vite devenu insupportable. Il l’a senti, et s’est arrêté de nouveau.
    
    — Vous ne vous laissez pas encore aller.
    — C’est que ces sensations sont énormes.
    — Je le sais, oui. Vous avez l’impression que des mains amies vous caressent. C’est bien ça ?
    — Oui. Plein de mains.
    — Comme celles d’un homme qui aurait envie de vous, n’est-ce pas ?
    — Euh, plutôt comme celles de nombreux hommes, oui…
    — Un homme qui prendrait du plaisir à vous donner du plaisir saurait vous donner ces sensations. Mais vous ne les avez jamais connues ; je me trompe ?
    — Vous savez que non.
    — En effet, oui. Je sais que vous n’avez jamais connu le plaisir. Vous êtes trop attachée à votre image. L’amour est animal parfois. Il faut savoir se donner sans réserve.
    — Je ne peux pas.
    — Pourtant, c’est ce que vous venez de faire.
    — Ce n’est pas pareil.
    — Si j’avais continué un peu, je vous aurais conduite à l’extase.
    — Vous plaisantez ?
    — Pas du tout. Voulez-vous continuer ou nous en restons là ?
    — J’hésite.
    — Vous avez peur de vos sens.
    — Un peu, oui. Je vais avoir l’air de quoi ?
    — Que vous importe ? Oubliez votre apparence. Oubliez de paraître. Soyez vous-même. Ne vous donnez pas de limites. Oubliez ma présence. Ressentez.
    
    Avant même qu’il ait terminé de parler, je m’étais allongée à nouveau. J’ai ...
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