1. Débarquement


    Datte: 10/07/2021, Catégories: fh, extracon, Oral 69, pénétratio, historique, Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe

    ... elle n’a pas l’air rassasiée, Henri qui a besoin de faire une petite pause se retire en lui demandant de se mettre à quatre pattes. Elle s’exécute aussitôt, bien cambrée, cuisses largement ouvertes. Elle râle un :
    
    — Vas-y fort.
    
    Ce qu’il fait sans barguigner. Et elle apprécie d’être labourée, secouée, les seins ballottant en tous sens. Ce qu’elle aurait trouvé insupportable avec son mari est volupté. Elle ne quitte la chambre qu’au petit jour épuisée, mais radieuse. Si maintenant elle a les yeux cernés, ce n’est point dû au chagrin.
    
    Le soir même elle revient et tous les soirs où son mari est absent. Ce qui n’est au début qu’une passion purement physique se transforme petit à petit en autre chose de plus profond. Il arrive même qu’ils se retrouvent simplement pour parler, pour être ensemble. Jamais le mari ne se doute de quoi que ce soit ni personne d’autre d’ailleurs, hors Patricia Swordfish. Un soir, celle-ci veut rendre visite à Audrey. Elle a eu écho d’une scène que lui a fait son mari et veut venir parler un avec elle pour la distraire. Quand elle frappe à la porte des Highjone, nul ne répond. Inquiète, elle entre. Le logement est vide. L’occupante a dû sortir pour se changer les idées. Une fois dans le couloir, des bruits étouffés l’intriguent, ils viennent de la porte du canfrais. Elle s’approche et écoute à l’huis. Elle sait maintenant où se trouve la femme du capitaine.
    
    Malgré sa bonne éducation, elle tire doucement la porte qui n’est pas fermée et ...
    ... jette un œil. Audrey et le canfrais se livrent à des activités que la morale réprouve entre une femme mariée et un homme qui n’est pas son mari. Patricia juge qu’avec l’époux qu’elle doit supporter, Audrey a bien des excuses à chercher consolation auprès d’un gentilhomme moins brutal et grossier. Aussi tait-elle sa découverte. Elle n’en parle qu’à l’intéressée, non pour la critiquer, ni même lui faire la morale, mais pour lui conseiller de prendre la précaution de fermer les portes quand elle s’absente de chez elle. La femme du capitaine vire au rouge vif quand, de manière détournée, Patricia lui fait comprendre qu’elle connaît les relations qu’elle entretient avec Monsieur de La Tiémont. La compréhension, la complicité même qu’elle rencontre chez son interlocutrice, la rassurent. Une fois même, la très respectable comtesse de Swordfish la tire d’un mauvais pas. Ce jour-là, elle aperçoit le capitaine arrivant alors qu’il n’est attendu que le lendemain. Elle expédie sa servante le retenir sous un prétexte quelconque. La tâche d’icelle est aisée, car le sieur la trouve fort à son goût et lui tourne autour constamment. Pendant ce temps, Patricia va prévenir Audrey qui peut quitter les bras de son amant pour regagner ses pénates.
    
    La comtesse avait été mariée quatre ans auparavant, à dix-huit ans, au comte de Swordfish qui en avait vingt-trois. Ils ne s’étaient vus que deux fois avant d’être unis, tous deux issus du même monde, ont été élevés de la même manière stricte, d’où la ...
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