Jacques, loin des hippies - Histoires de Sexe

Jacques, loin des hippies

... leur peau, s’arrêtant pour examiner avec attention toutes les richesses d’un sein, d’un ventre, d’une toison, d’une cambrure, d’une verge, d’une fesse, d’un orifice s’ouvrant vers des voies secrètes. Cette caresse des yeux se transforme souvent en un contact tactile. Parfois ces jeux durent de longues minutes. Ce n’est qu’après que la fusion des chairs et des sexes se produit.

D’autres fois, au contraire, les étreintes sont directes, sans volupté, mais avec la recherche d’une jouissance rapide et immédiate. Par exemple cette fois où Mathilde prépare le repas et Jacques, arrivant derrière, déboutonne sa robe qui tombe au sol, descend son slip en dentelle et la pénètre sans préliminaires et sans qu’elle ne fasse un mouvement, comme totalement soumise.

Un jour que Mathilde observe le corps de Jacques, son visage descend du cou aux pieds et remonte en décochant moult baisers, jusqu’au niveau du pubis ; elle s’étonne que son corps bronzé ne laisse apparaître aucune marque de bronzage. Il lui répond :

— Je fais du naturisme. Au début de notre mariage, ma femme avait bien aimé le séjour que nous avions fait dans un centre naturiste. À présent elle veut plus entendre parler de nudité, que ce soit sexuel ou non. Alors je me fais des petits séjours en célibataire. Je ressens à chaque fois un tel plaisir à me mettre nu en pleine nature ! C’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour me ressourcer, pour me rasséréner, pour retrouver la force dont j’ai besoin pour travailler ; ...

... pour vivre, tout simplement.
— Moi, je ne pourrais pas me mettre nue au milieu d’inconnus.
— Tu n’as jamais essayé ?
— Non, je me suis juste mise seins nus sur la plage. Ce n’était pas avec ton frère, mais avec un amant que j’ai eu. Je l’ai fait à sa demande, mais sans éprouver un réel plaisir. J’ai plutôt ressenti de la gêne, un malaise lorsque je voyais les regards d’hommes se poser sur ma poitrine. La nudité dans l’intimité, j’aime beaucoup ; mais en public, ce n’est pas pour moi.

Jacques n’insiste pas. Malgré tout il retrouve en présence de Mathilde un équilibre qu’il a cru perdre. Il vit quasiment exclusivement chez elle avec ses enfants, Myriam, 18 ans, et Simon, 20 ans. Ceux-ci le considèrent toujours comme leur oncle, même s’ils n’ignorent pas que c’est l’amant de leur mère. Il ne fait que des passages rapides chez lui, les confrontations avec son épouse étant de plus en plus conflictuelles.

Un jour, après une joute amoureuse, Mathilde confie à Jacques quelques nouveaux secrets :

— Myriam, ma fille, n’est pas vraiment ta nièce.
— Comment cela ?
— Elle n’est pas la fille de ton frère. Donc elle n’a pas une goutte du sang de ta famille.
— Et mon frère, était-il au courant ?
— Oui, il a su que j’étais enceinte d’un autre homme que lui et a voulu que je garde l’enfant. En fait, c’est presque lui qui m’a incitée à avoir cet enfant. Ton frère est devenu impuissant, totalement impuissant, ne pouvant plus bander, ne pouvant plus éjaculer. Il avait je ne sais ...