Un culte divin - Histoires de Sexe

Un culte divin

... oreilles inamicales.

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C’est pendant qu’ils se restaurent sans avoir osé faire de feu, mais après s’être tous mis nus de façon assez naturelle dans le but d’être à leurs aises, que le nain demande à son amie elfe :

— Comment t’as fait pour trouver cet endroit, alors qu’il n’était pas visible du sentier ?

Elle lui répond amusée :

— Tu ne l’as pas deviné ? J’ai demandé à mes amis les écureuils, et ce sont eux qui m’ont renseignée.
— Ne te paie pas ma tête, je sais que tu es incapable de te faire comprendre d’eux.
— Je te ferais dire que je le pourrais grâce au luth que m’a offert le divin Colissimo. Mais cependant tu as raison, car en vérité j’ai écouté le vent.
— Tu te moques encore de moi !
— Pas du tout. Nous, les elfes avons une écoute très fine, et suivant le bruit que fait la brise entre les arbres, nous savons s’il y a beaucoup de troncs ou pas. D’ailleurs je peux bien te l’avouer, après avoir diminué la taille de mes oreilles, j’avais peur que cela me soit moins facile, mais apparemment rien n’a changé.

Le plus petit des guerriers est toujours sceptique, mais la dernière venue dans leur Compagnie intervient de sa voix veloutée :

— Mella dit vrai puisque j’en suis également capable, mais je gage qu’étant donné que je ne suis qu’à moitié elfe, j’y arrive moins bien qu’elle.

Le nain est à présent convaincu, puisqu’il a la certitude que la jeune ensorceleuse ignore ce qu’est le mensonge, contrairement à la barde qui a déjà prouvé qu’elle ...

... était capable d’espièglerie. C’est pour cette raison qu’il n’insiste pas, et ils continuent de manger en silence. Malgré qu’ils sachent que le danger pourrait ne pas être loin, surtout tenant compte du fait que les gobelins sont des êtres qui aiment roder la nuit en quête de proies faciles, le calme paisible qui règne dans la clairière fait que l’ambiance est assez détendue. Cependant Gardain est sur ses gardes, et il demande à Níniel :

— Es-tu vraiment certaine que les peaux-vertes ne viennent jamais dans cette forêt ?
— Absolument. Mère m’a raconté qu’avec père ils s’aventuraient parfois dans la lande, dans le but de ramasser des plantes qui y poussent et lui permettaient de concocter ses potions. À plusieurs reprises ils ont étés pourchassés par des gobelins, et même une fois par trois orcs, mais ces affreux se sont toujours arrêtés avant de pénétrer sous le couvert des arbres, alors qu’un humain et une elfe qui n’étaient pas des combattants auraient été pour eux des proies faciles. J’en ignore la raison, mais ce que je sais c’est que Mère a arrêté d’accompagner Père lorsque son ventre est devenu rond, et que cela a été fatal, puisque la dernière fois qu’il est parti il n’est pas retourné à notre clairière. Elle a tout d’abord pensé qu’il s’était fait occire par ces êtres malfaisants, mais elle est revenue par ici avec moi alors que je n’étais encore qu’une pouponne, et elle a retrouvé des ossements qu’elle a reconnus grâce à un médaillon qu’elle lui avait offert. À ...