Le contrat - Histoires de Sexe

Le contrat

... semaine prochaine, cela me conviendrait, mais je crains de trop vous importuner.
— Pas du tout. Je tiens à vous revoir pour que vous me racontiez un peu la vie actuelle des étudiants car elle doit avoir bien changé depuis mon époque. Oh, que je n’aime pas ces termes qui me rappellent un peu trop mon âge !
— D’accord si cela vous convient ainsi. Mais je me permets de vous dire que de tout le moment que j’ai passé avec vous je ne me suis pas aperçue que vous aviez un âge, votre âge.
— C’est gentil ce que vous me dites. Nous pourrons éventuellement en reparler. En attendant permettez-moi de vous raccompagner chez vous. À cette heure-ci, il n’y a plus de transports en commun.

Philippe raccompagna Laetitia au bas de l’immeuble où elle résidait.

— Permettez-moi de vous embrasser et de vous souhaiter une bonne nuit.

Et sans attendre la réponse Philippe vint poser ses lèvres sur sa joue mais la légère confusion dans laquelle il se trouvait et le trouble que lui inspirait un dernier regard sur la gorge de Laetitia firent que ses lèvres atterrirent à la commissure des lèvres et s’y attardèrent un peu plus que nécessaire.

— Oh pardon, que je suis maladroit. C’est sans doute ce satané vin blanc.
— Mais non, ce n’est pas grave. Soyons quitte.

Et Laetitia déposa un baiser très léger à la commissure des lèvres de Philippe. Un trouble perceptible flottait dans la fraîcheur de la nuit.

— Bon, je vous laisse. Dormez bien. À la semaine prochaine.

Laetitia regagna son ...

... studio au second étage de l’immeuble. Elle était un peu troublée d’esprit et de corps. Elle rentrait de cette soirée en ressentant des ondes positives. Et c’est parfaitement satisfaite d’elle qu’elle se coucha. Pour parfaire sa félicité, une fois allongée dans son lit elle se caressa le minou en imaginant que Philippe l’observait caché dans un coin de la pièce. Pour donner plus de réalité à son fantasme, elle tira les draps en arrière, découvrant son corps nu. Ces doigts lissaient lentement sa toison triangulaire aux poils bruns et soyeux. Descendant lentement vers l’entaille déjà humide ils venaient effleurer les lèvres qui se congestionnaient. Un doigt de son autre main venait titiller son bouton qui commençait à sortir de sa capuche et lui donnait des frissons. Imprégnant son doigt de la mouille suintante de sa cavité elle commença un frottement de plus en plus rapide. Elle sentait le plaisir monter entre ses cuisses, envahir son intérieur et éclater entre ses doigts inondant sa main et la serviette qu’elle avait déposée sous ses fesses, sachant que bien souvent sa jouissance la faisait gicler telle une fontaine. Apaisée et pleinement repue, l’image de son voyeur disparue, elle fit glisser la serviette au bas du lit et se recroquevillant, une main dans son entrejambe, un doigt planté dans les profondeurs humides de ses muqueuses vaginales, elle entra dans un profond sommeil dont le réveil matinal la tirera.

Quant à Philippe, rentré chez lui, il ne put se coucher de suite, ...