1. Police polissonne (20)


    Datte: 07/07/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... commencer par le début. Je n’ai pas eu de chance dans la vie, mon père qui est en prison a tué ma mère à coups de batte de baseball ; alors j’ai eu peur et je me suis barrée. Pour bouffer j’ai volé et fait du trafique de drogue, puis je suis tombé sur un conard qui a voulu me mettre sur le trottoir ; j’ai refusé. Il m’a dit que si je ne lui obéissais pas il me buterait, alors j’ai cédé. Mais au lieu de me mettre sur le trottoir, il m’obligeait à sortir avec lui ; je servais de récompense quand il perdait aux jeux.
    
    — Mais c’est horrible ce que tu nous racontes, tu ne pouvais pas aller voir les flics ?
    
    — Si, mais il m’aurait de toute façon buté. Mais en vrai, je n’étais pas si mal avec les autres mecs, ils me payaient des trucs et prenaient soin de moi.
    
    — Oui, en gros tu faisais la pute...
    
    — Oui et non parce que moi, j’adore le cul, alors... Bref, pour en revenir à mon histoire, un jour ça a mal tourné et il a descendu un mec devant moi pour une histoire de fric. Il m’a foutu le flingue dans les mains et c’est barré en courant. Je n’ai pas eu le temps de réaliser, que les flics me sont tombés dessus, j’avais l’arme à la main ; je pense qu’ils avaient été prévenus par quelqu’un. Devant l’évidence j’ai avoué, rien que pour être tranquille ; mais en tôle ça a mal tourné. J’ai été violée par des salopes qui m’ont fait les pires choses, alors j’ai voulu mourir. Mais avec l’aide d’une matonne, j’ai réussi à obtenir une entrevue avec le J. A. P et l’inspecteur Morard ...
    ... (mon patron maintenant) pour demander à être mise dans une autre prison, mais ils ont refusé : « C’était trop tard ! » m’ont-ils dit.
    
    — Mais comment tu as fait ?
    
    — J’y viens : j’étais complètement désespérée, et j’ai vu un coupe-papier sur le bureau du commissaire ; j’ai voulu planter le J. A. P, je me suis dit que ça ne servirait à rien alors j’ai voulu me le planter dans la gorge ; mais l’inspecteur a été plus rapide que moi et il m’a maîtrisé. Bon..., je vous passe les détails et c’est comme ça que je suis rentré dans la BS.
    
    — Mais l’histoire de Marseille, qu’est-ce que ça avoir là-dedans ? Demande Olivier.
    
    — Ah oui, j’y viens : c’était un scénario qu’avait imaginé l’inspecteur pour faire disparaître Noémie Durand, car j’avais réussi à me faire faire des faux papiers à ce nom. L’autre savait que je n’étais plus en prison et faire disparaître Noémie me mettait à l’abri. Pour preuve après l’assassinat ses sbires ont commencé à me chercher. J’ai alors été transféré ici en urgence. Je ne voulais plus porter le nom de mon assassin de père, alors j’ai demandé à porter celui de ma mère, c’est monté jusqu’au président de la république et il a accepté.
    
    Elle sort de dessous de sa veste le médaillon, l’ouvre et leur présente. Myriam prend le bijou et l’observe avec émotion puis le tend à Olivier qui, sensible au récit de Sonia, laisse couler une larme le long de sa joue...
    
    Pour Sonia, le fait d’avoir parlé d’elle sans détours est un véritable soulagement et un pas de ...
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