1. Histoire des libertines (21) : Diane de Poitiers ou le ménage à trois.


    Datte: 05/07/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Olga T, Source: Hds

    ... la laisser profiter des innombrables dons, biens et terres que son mari lui a donnés, bien qu'à la fin de l'année 1559, elle la force à rendre le château de Chenonceau que Diane s'est accaparé par malversation et à l'échanger contre celui de Chaumont.
    
    Diane se retire à Anet où elle meurt à l'âge de 66 ans.
    
    LA PERSONNALITE DE DIANE, FEMME LIBRE
    
    Protectrice des Lettres et des Arts, elle sut donner au château de Chenonceau toute sa splendeur et fit édifier le superbe et audacieux château d’Anet. Éclipsant Catherine de Médicis, déjouant les complots et balayant les jalousies, armées de sa légendaire beauté et de sa redoutable intelligence, elle régna dans l’ombre sur le cœur du souverain et les destinées de la France.
    
    L’éclatante beauté de Diane dépasse celle de toutes les jeunes filles de la Cour.
    
    À une époque où les femmes sont vieilles à 30 ans, une telle fraîcheur paraît étonnante. On l’admire, on la déteste, on copie sa démarche, ses gestes, ses coiffures. Diane de Poitiers marque de son empreinte la poésie, la statuaire, la peinture et même l’architecture de son temps. Sa présence se fait sentir partout dans le chef-d’œuvre de l’époque. Sa mince silhouette, son visage lisse demeurent le symbole de la Renaissance. Elle inspire les canons de beauté de son temps et personnifie pour des générations la beauté éternelle et la longévité de l’amour. Un jeune roi qui pourrait être son fils lui écrit des lettres enflammées, la traite « en plus que reine ».
    
    Le ...
    ... secret du charme de Diane de Poitiers : son hygiène de vie. Elle se lavait à l’eau claire, prenait par tout temps un bain d’eau glacée, pas de cosmétiques, un bouillon, 3 heures de cheval le matin à vive allure, une petite collation à 11 h, règlement de ses affaires des domaines, les audiences, diner à 18 h et au lit. Pas de soleil, une peau toujours blanche, vêtue de soie, deux boucles de cheveux s’échappaient d’une résille en fils de soie noirs parsemés de perles, elle attachait à ses épaules des rangs de perles se croisant sur un corsage de velours noir pourvu d’un profond décolleté, le bout des manches en fine mousseline, pierres précieuses à sa taille. Diane dicta la mode de son temps.
    
    A l’aube de ses soixante ans, Diane était encore une belle femme, jouissant d’une bonne condition physique, malgré un accident de cheval qui lui fractura la jambe, elle venait d’avoir soixante-quatre ans.
    
    Brantôme écrivait : « je vis cette dame, six mois avant qu’elle mourût, si belle encore, que je ne sache cœur de rocher qui ne s’en fut ému, encore qu’auparavant elle s’était rompu une jambe sur le pavé d’Orléans, allant et se tenant à cheval aussi dextrement comme elle avait fait jamais ; mais le cheval tomba et glissa sous elle ; et, pour telle rupture et maux et douleurs qu’elle endura, il eût semblé que sa belle face s’en fût changée ; mais rien moins que cela, car sa beauté, sa grâce, sa majesté, sa belle apparence, étaient toutes pareilles qu’elle avait toujours eu ».
    
    Mézeray, ...
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