L'art du parler cru - Histoires de Sexe

L'art du parler cru

... cambré et les coudes sur le drap. Elle fixait Frédéric du regard, la langue sur les lèvres et les yeux pétillants. Lui considérait la croupe fendue et la chatte palpitante entre les cuisses dodues légèrement écartées.

- Alors, tu viens ?

Frédéric répondit en entrant lentement en elle, laissant le gland s'humidifier. Excitée, Françoise remuait les hanches et venait à sa rencontre pour qu'il s'engage de toute sa longueur. Il répondit à son attente en la pénétrant jusqu'à la garde. Le couple trouva la bonne cadence et les peaux claquèrent. Frédéric regardait les seins de Françoise s'agiter sous ses coups de boutoir et Françoise regardait Frédéric la malmener en lui pétrissant les hanches.

- Vas-y, fouille moi, baise moi ! lui jeta-t-elle entre deux halètements.

Elle est décidément bavarde au lit, pensa Frédéric, qui lui palpa les seins par en-dessous et sentit les pointes dures sous ses doigts. Au terme de nombreux va et viens, Françoise lâcha :

- Allez, fais maintenant ce que veulent tous les hommes quand ils baisent. Encule-moi. Tu en meurs d'envie. Mais lèche-moi d'abord le petit trou.

Frédéric fut une nouvelle fois surpris par l'initiative de sa partenaire. Mais il n'allait pas se dérober. Un cul pareil méritait un hommage particulier. Il pointa sa langue dans l'orifice où le gel était encore bien présent, tout en lui branlant le clitoris. Françoise gémissait :

- Viens... viens...

Après une pénétration progressive, où la résistance demeura ...

... limitée, Frédéric s'engagea à fond dans le rectum de Françoise qui couina. Pour ce faire, il avait dû monter sur le lit et fléchir les jambes. La position était assez inconfortable pour lui mais la sensation était délicieuse.

- Tu aimes ça, hein, haleta Françoise, tu ne fais pas ça à ta femme, hein ?

Frédéric ne répondit pas mais elle avait touché juste. Son épouse n'était pas fan de la sodomie. C'est pourquoi il s'en donna à coeur joie, si l'on ose dire. Françoise bramait et le spectacle de son extase renvoyé par le miroir eut bientôt raison de l'endurance de Frédéric. Il explosa dans le tréfonds de la rousse qui, le sentant éjaculer, laissa venir son orgasme. Et c'est un couple en nage, repu et essoufflé, qui bascula sur le lit, dans les bras l'un de l'autre...

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Après avoir pris une douche, tous deux se retrouvèrent dans la cuisine autour d'une tasse de café. Françoise interpella Frédéric

- Alors, tu as satisfait ton fantasme d'ado ?

- Bien sûr, c'était extra, génial, tout ce que tu veux, mais je dois à la vérité de dire que rien ne peut égaler la sensation que j'ai éprouvée la première fois quand je vous ai vu Bernard et toi baiser entièrement nus en Bourgogne. Ce fut pour moi une révélation qui m'a toujours accompagnée depuis.

- Eh ben dis donc ! C'était si chaud que ça ?

- Plus que ça encore. Et puis, il y avait les mots, tes mots. Je n'aurais jamais cru que tu puisses être aussi vulgaire dans l'amour. Pourquoi tu te lâches comme ça, encore ...