1. L'art du parler cru


    Datte: 29/06/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Micky, Source: Hds

    ... elle est à point, allez viens s'il te plait.
    
    - T'es vraiment une cochonne, dis-le que t'es une cochonne.
    
    - Oui, je suis une cochonne, je veux ta bite, je veux ta bite.
    
    - Tu la veux ? Eh bien la voilà !
    
    Frédéric se souvenait de ce dialogue brûlant comme s'il datait de la veille. Il se rappelait tout autant de la manière virile avec laquelle Bernard avait basculé son épouse, avait relevé ses jambes glissées sous ses bras et l'avait pénétrée d'un coup d'un seul jusqu'à la garde. Il avait encore dans l'oreille le brame de plaisir de la jeune femme et la manière avec laquelle elle avait rué à la rencontre de son mâle dans un clapot de sexes en fusion. Frédéric n'avait pu s'empêcher de s'astiquer devant ce spectacle. Le couple était de profil par rapport à lui et trop occupé pour regarder vers la fenêtre. Frédéric était fasciné par le travail de l'imposant pénis de Bernard, entrant et sortant de l'antre en fusion de son épouse à une cadence de plus en plus rapide dans un bruit aqueux mélangé à celui du lit malmené. Françoise lui talonnait les reins de ses pieds nus. Craignant d'être vu, Frédéric s'était baissé et se masturbait en écoutant les ébats du couple, de plus en plus cochon.
    
    - Ah tu l'aime ma bite, hein ?
    
    - Tais toi et baise moi.
    
    Quand Frédéric osa à nouveau regarder, son regard se posa sur le postérieur généreux de Françoise, qui chevauchait maintenant Bernard en travers du lit, tout en lui caressant les couilles en passant une main derrière son dos. ...
    ... Elle semblait se prélasser en ondulant les hanches d'un mouvement ample, latéral ou longitudinal. Puis elle s'accroupit et se laissa tomber plusieurs fois sur le dard dans un bruit sec, les mains de son mari sous ses fesses aux globes parfaitement symétriques et bien séparés.
    
    - Chérie, je ne vais plus tenir longtemps, tu es trop bonne, souffla Bernard.
    
    Alors, Françoise se mit à quatre pattes face à la fenêtre et Frédéric se baissa vivement, se fiant désormais à ses oreilles :
    
    - Encule-moi, jouis dans mon cul, ordonna Françoise.
    
    Un bruit de peaux qui claquent envahit la chambre. Frédéric, n'y tenant plus, risqua un regard et ses yeux rencontrèrent le visage extatique de Françoise, bouche ouverte et paupières fermées, ainsi que le l'expression tendue de Bernard, concentré sur le cul de son épouse. Soudain, l'homme cria et Françoise l'accompagna dans son extase. Le couple s'affala sur le lit et Frédéric s'échappa, la tête en feu et le sexe douloureux. Il se souvint d'avoir couru pendant quelques minutes malgré son pied blessé et d'être revenu longtemps plus tard. Françoise et Bernard épluchaient des pommes de terre dans la cuisine comme un couple d'universitaires en vacances. Mais c'est ce décalage entre ce statut social et le parler cru dans l'amour qui l'avait le plus frappé. Surtout venant d'une femme comme Françoise, si charmante, si cultivée, mais littéralement métamorphosée dans l'acte sexuel.
    
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    Quand Frédéric descendit du tramway, il bandait comme ...
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