This is the end
Datte: 29/06/2021,
Catégories:
fh,
handicap,
humilié(e),
vengeance,
chantage,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
policier,
fantastiqu,
Auteur: Rain, Source: Revebebe
... plus, déboutonne mon pantalon, le retire et examine ma blessure après avoir délicatement enlevé le garrot.
— Émile ? Tu peux aller chercher votre sac ? J’ai vu que vous aviez du fil et une aiguille.
— J’y vais, répond le colosse, tout content de rendre service.
— T’es chtarbée ou quoi ? T’as cru qu’on se rejouait la scène dansRambo ? On va cautériser avec la poudre des cartouches, peut-être ?
— Ne fais pas ta chochotte ! me tance-t-elle. T’as vu ta jambe ? Si je ne te recouds pas, ça va s’infecter.
Je sais qu’elle a parfaitement raison, ma jambe n’est pas belle à voir, mais je flippe. J’imagine la douleur lorsque l’aiguille traversera ma chair, faisant coulisser un fil (qui sert généralement aux boutons des pantalons) à travers ma peau.
Qu’est-ce que je pourrais prendre pour atténuer la douleur ? Mon esprit passe en revue le contenu de notre sac, mais, à part quelques comprimés de paracétamol, je ne vois rien qui puisse m’être d’un grand secours.
Puis l’image d’un champignon au chapeau rouge moucheté de points blancs se matérialise dans mon cerveau. L’amanite tue-mouche, ouamanita muscaria pour les spécialistes. J’en ai aperçu quelques-unes lorsque nous sommes entrés dans le bois. Je sais que ce champignon est un puissant hallucinogène et, d’après une discussion que j’avais eue avec les Ariégeois fans de techno et de stupéfiants, ce serait le champignon le plus consommé au monde par les chamans et autres agités du bocal qui aiment partir en sucette pendant ...
... plusieurs heures à des fins religieuses et médicinales. En revanche, ce que j’ignore, c’est la quantité à prendre.
Seulement deux choix s’offrent à moi : se faire recoudre en serrant les dents ou me défoncer au champignon magique pour arriver à supporter la douleur. Le problème est vite résolu et j’explique à mes compagnons mon plan et pars à la cueillette de champignons.
Je reviens cinq minutes plus tard avec une amanite. Je me souviens que les Ariégeois m’avaient expliqué que le champignon se prenait séché. J’espère qu’en l’absorbant frais, les effets ne seront ni estompés ni augmentés. Je décide de prendre la moitié du chapeau qui doit mesurer quatre à cinq centimètres de diamètre.
C’est dégueulasse ! J’avale en mastiquant le moins possible et attends.
Le temps s’écoule lentement. Personne ne jacte. Ma cuisse me fait un mal de chien et j’attends patiemment que l’intoxication se produise.
Trente-cinq minutes sont passées, d’après ma montre, et il me semble que quelque chose est en train de se produire. J’ai chaud ! Mes aisselles ruissellent de transpiration. Je suis en train de sentir la montée comme on dit.
J’ai rapidement l’impression que les effets vont être trop puissants. Mon ventre est ballonné et la nausée me submerge. En même temps, j’ai la sensation d’être dans une forme cérébrale olympique, boostée par le début des effets du fongus. Plus aucune douleur dans la cuisse, juste cette envie de dégueuler.
Je ne parviens pas à me retenir et me vide ...