This is the end
Datte: 29/06/2021,
Catégories:
fh,
handicap,
humilié(e),
vengeance,
chantage,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
policier,
fantastiqu,
Auteur: Rain, Source: Revebebe
... a avancé de tels arguments que je n’entrevois que notre succès.
En rebroussant chemin, nous retrouvons Émile qui s’amuse au samurai avec un morceau de bois qu’il manie comme un katana. Quand il remarque notre présence, il cesse de jouer et demande :
— Alors ?
— On va essayer de suivre ton idée Émile, lui dis-je en arborant un grand sourire.
— Suuuper, s’égosille-t-il en me serrant dans ses bras de boucher.
000
Après de multiples concertations, nous décidons de passer la journée dans le bois. Pendant la nuit, j’irai voler une caisse dans le lieu-dit et nous partirons pour le Larzac.
Émile ne cesse de se plaindre de la faim qui le tiraille. En début d’après-midi, je me rends à pied dans le hameau pour y glaner de la nourriture. La maison devant laquelle se trouvait et se trouve encore le Partner la veille, semble déserte. Arrivé devant la porte d’entrée, j’appuie sur la sonnette. Personne ne m’ouvre. Pas le moindre bruit à l’intérieur.
Les autres maisons ont l’air aussi inoccupées, mais je vais quand même toquer à chaque porte afin de m’assurer que personne ne risque de me voir m’introduire dans une baraque pour en soutirer de la bouffe. Tout le monde a dû partir bosser et je parviens à pénétrer aisément dans un garage par un portail non verrouillé.
Au fond de la pièce faiblement éclairée, j’aperçois une tondeuse à gazon ainsi qu’une meuleuse, un établi et ses outils, et tout un tas de matériel de bricolage entassé dans un coin. Une porte sur la droite ...
... donne sur une autre pièce.
Je l’ouvre. J’ai à peine le temps d’entrevoir dans la demi-pénombre une grosse gamelle en plastique jaune remplie de croquettes multicolores quand j’entends au fond de la pièce un grognement. Mon regard se reporte sur un parallélépipède blanc qui ne peut être qu’un énorme congélateur. À côté de celui-ci, un molosse aux yeux jaune grogne, pattes repliées, prêt à bondir.
L’énorme clébard – probablement un Rottweiler – s’élance sur moi, ses babines retroussées dévoilant ses affreuses canines. Je referme la porte à temps et entends ses griffes lacérer le panneau de contre-plaqué ainsi que ses aboiements qui doivent être audibles à bonne distance. Ce con-là va rameuter tout le quartier !
Sans réfléchir, je retourne vers l’établi et m’empare d’une pioche posée contre celui-ci. Il y a de la victuaille de l’autre côté et il me la faut ! Je ne me suis pas plaint comme Émile, mais je commence moi aussi à avoir les crocs et ce n’est pas un chien qui va m’empêcher de parvenir à mes fins. Quoi qu’il en soit, je ne désire pas tuer le cabot qui continue à hurler à la mort et esquinte la lourde à coups de griffes. À l’aide d’un marteau, je retire le manche de la pioche que je vais utiliser comme arme pour me défendre contre le cerbère qui va finir par passer à travers la porte tant il met de l’ardeur à tenter de la réduire en pièces avec ses pattes.
Alors que j’échafaude une stratégie pour l’ouvrir sans me faire croquer, je constate avec effroi que les ...