1. Business Meeting (6)


    Datte: 28/06/2021, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: NuggetTender, Source: Xstory

    Cela faisait plusieurs mois que j’étais devenu le « sex friend » de Gladys. Comprenez surtout que j’étais devenu une sorte d’esclave sexuel, en réalité, incapable de dire non mais incapable aussi d’imposer un minimum ma manière de voir les choses. Quand Gladys voulait varier ses plaisirs et s’envoyer en l’air avec un autre, je n’avais pas voix au chapitre. Et quand elle s’en lassait, elle n’avait qu’à faire un geste et je rappliquais illico, toujours aussi prêt et déterminé à lui pardonner de m’avoir laissé de côté durant quelques jours. J’aimais tellement nos ébats que j’en oubliais ma propre fierté. Malgré les avertissements de mes amis, je me complaisais dans cette relation aussi instable que dangereuse. Instable parce que c’est Gladys qui décidait de tout. Dangereuse parce que je me prenais régulièrement à espérer une relation plus officielle, où je serais le petit ami en titre. L’officiel. Celui qu’on ne peut donc pas tromper. En vérité, j’étais tombé amoureux de Gladys, ma prof, ma maîtresse. Ce n’était pas bon signe, mais je ne luttais pas à armes égales avec elle. Elle qui s’en foutait d’à peu près tout, moi qui apprenait à peu près tout.
    
    Les semaines passèrent, tantôt agréables quand Gladys me laissait accéder à son lit, son corps et ses fantasmes. Tantôt sombres quand je savais qu’un autre pénétrait cette intimité dont je connaissais maintenant chaque détail.
    
    Je redoutais la période de la St-Valentin. Une première pour moi, à tout le moins une première en ...
    ... étant plus ou moins en couple. Gladys avait été claire :
    
    — C’est la fête des amoureux, nous ne sommes pas amoureux, ne t’avise même pas de m’inviter au resto. Et si tu m’offres un pendentif en forme de cœur, je te le rentre où je pense, m’avait-elle dit, mi-sérieuse mi-rieuse.
    
    Mais je savais qu’elle pensait en grande partie ce qu’elle m’avait dit.
    
    Dès lors, quelle ne fut pas ma surprise lorsqu’elle m’apprit qu’elle avait réservé un petit resto pour le soir de la St-Valentin. Je lui demandai si elle n’était pas tombée sur la tête, elle me répondit qu’il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis. Lieu commun pour lieu commun, elle n’avait sans doute pas totalement tort. N’empêche que mon petit cœur bondit en se prenant à espérer qu’elle soit soudainement prise d’une inespérée envie de stabilité dans sa vie sentimentale... et sexuelle. Elle allait peut-être enfin m’annoncer que nous étions un vrai couple désormais.
    
    Nous avions convenu que je passe chez elle avant d’aller manger. J’avais sorti le grand jeu pour l’occasion : costume, cravate et bouquet de fleurs.
    
    Elle avait envie que la soirée soit réussie, pour reprendre son expression.
    
    — Oui ? me dit Gladys à l’interphone de son immeuble.
    
    — C’est moi.
    
    — Monte, je termine de me préparer.
    
    Mon cœur battait la chamade dans ma poitrine, mon estomac se serra. Je parcourus l’escalier à la vitesse de l’éclair. Je voulais déjà être chez elle, au restaurant, dans son lit. Je voulais être partout à la ...
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