Troubles jeux
Datte: 27/06/2021,
Catégories:
fh,
fplusag,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
pénétratio,
init,
occasion,
vêtements,
Auteur: Taz, Source: Revebebe
... le jardin, me dit-elle en fronçant les sourcils.
Je suis interloqué, je la sentais chavirer dans mes bras. Il y a un instant, j’avais partie gagnée et en une seconde, elle a repris ses esprits et sa stature de femme modèle et fidèle : tout est perdu…
— Mais…
— Tu m’as fait me sentir belle et désirable, comme cela ne m’était pas arrivé depuis longtemps.
— Et vous l’êtes, lui réponds-je.
— Merci, me dit-elle gênée.
— Mais…
Je n’ai pas le temps d’essayer de plaider ma cause auprès d’elle, Patrick revient du jardin, les bras chargés des détritus de la veille.
— Eh bien, vous en avez mis un bazar, me dit-il.
Il me tend un téléphone.
— Tiens, j’ai trouvé ça près de la sono.
— Merci, réponds-je, c’est le mien.
— Ah ! Nous avons exactement le même, me dit-il, je te le pose sur le meuble de l’entrée.
Et le voilà parti à discourir sur les qualités dudit téléphone, iMachin, comparé à tous les autres téléphones qui essaient de copier, mais que c’est quand même pas pareil et patati et patata…
J’ai envie de lui répondre : « Je sais banane, c’est pour ça que j’en ai acheté un ». Autant vous dire que je n’entends pas ce qu’il me dit, je réponds poliment quelques « Ah », « Oui, c’est sûr », « Ah non, je ne connais pas », « Ils ont fait ça ! », qui ponctuent son monologue, mais mon esprit est monopolisé par une seule chose : qu’il retourne dans le jardin afin que je sois seul avec Anne.
Il n’a pas encore fini son laïus que Thomas fait irruption dans la ...
... cuisine. Il a la tête des grands jours ! Les cheveux ébouriffés, les yeux plissés et gonflés, il nous marmonne un « s’lut » en bâillant. Tous mes espoirs s’effondrent, je n’aurai pas de nouveau tête à tête avec Anne.
Patrick et moi redescendons dans le jardin continuer le nettoyage. Thomas cuve sa soirée devant son bol de café et Anne vaque à ses occupations. Je suis désemparé, je la tenais entre mes mains et vois l’espoir de pouvoir la retrouver à nouveau fondre au fur et à mesure que la matinée passe.
J’essaie de me faire une raison et me dis qu’après tout, cette histoire et cette situation étaient vouées à l’échec depuis le début. Après tout c’est l’été, j’ai vingt-et-un ans, j’entame dans une semaine une saison dans un commerce d’une ville balnéaire située à proximité, et des occasions j’en aurais probablement à foison dans les deux mois qui viennent.
Anne continue ses occupations dans la maison, après avoir rangé la cuisine, elle s’est attaquée aux lessives, a préparé le repas, mis le couvert sans un instant de répit. Thomas n’a toujours pas aidé ni son père ni sa mère, il a prétexté un mal de crâne carabiné et s’est vautré sur le canapé du salon.
-- 12 h --
À midi, nous passons tous à table, de bonne heure car Thomas et moi devons rejoindre un ami pour aller voir le concert d’Indochine ce soir au stade de France. Nous avons 2 h 30 de route avant d’arriver à Paris et espérons arriver suffisamment tôt pour avoir des places correctes.
Le repas se passe sans ...