1. Les danges du porno


    Datte: 27/06/2021, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Première fois Auteur: Antiporn42, Source: xHamster

    ... bien. Si vous aimez cela, sans en abuser, très bien, vous n’êtes sûrement pas porno-dépendant. Quelle chance ! Mais n’allez pas dire partout que ce n’est pas une drogue ou que ça ne peut pas être une drogue.
    
    Tant de personnes sont brisées par le cannabis ou l’alcool. De même, des millions d’hommes et de femmes ont leur vie brisée par la pornographie. Alors oui, je suis sûr que la pornographie peut provoquer des désordres psychologique (lien en anglais) et rendre dépendant. J’en parle pour l’avoir vécu. Toute habitude excessive peut mener à une addiction.
    
    L’industrie l’a d’ailleurs bien compris et en profite pour faire de l’argent. Beaucoup d’argent. Comme l’ensemble des drogues de la planète, la pornographie est très, très lucrative. Elle représentait en 2010, 37% du trafic Internet mondial…
    
    Mieux vaut s’y prendre tôt pour contrer le poids des habitudes
    
    Au cours de la vie, pour faire simple, deux mécanismes freinent le sevrage à la masturbation et à la pornographie :
    
    les pulsions sexuelles
    
    la difficulté à se débarrasser des habitudes
    
    Jeune, les pulsions sexuelles naissent et augmentent très vite à l’adolescence et diminuent progressivement pour atteindre un plateau ...
    ... ensuite. Et zéro en fin de vie.
    
    Mais dans le même temps, plus on vieilli, plus les habitudes sont tenaces.
    
    Moralité : mieux vaut s’en sortir tôt ! Sinon l’on peut aussi tomber dans l’addiction sexuelle avec multiplication à outrance des partenaires…
    
    Graphique-jeunesse-vieillessePulsions sexuelles vs poids des habitudes
    
    Le porno isole
    
    On parle, pour décrire la masturbation, de plaisir solitaire. Au stade de la porno-dépendance, je ne crois pas que l’on puisse parler de plaisir solitaire. J’utiliserais plutôt le terme “d’habitude isolante”.
    
    L’égocentrisme du début (mon plaisir, où je veux, quand je veux) se transforme avec le temps en une prison psychologique.
    
    L’isolement n’est pas forcément visible, il est avant tout invisible.
    
    Cet isolement se manifeste par une absence au moment présent (au travail, avec son conjoint, ses amis…), un besoin de s’isoler pour consommer de la chair en image (voir en chair et en os), un besoin de se masturber sans même en éprouver une once de plaisir (oui oui, l’orgasme devient tellement routinier qu’il n’est alors plus qu’une sensation sans un vrai plaisir associé) !
    
    On veut s’en débarrasser mais on se sent seul sans pouvoir en parler. 
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