1. Baby-sitting (1)


    Datte: 23/06/2021, Catégories: Transexuels Auteur: Sam Botte, Source: Xstory

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    Il y a de cela quelques années, j’ai "profité" d’une période de chômage pour reprendre mes études, et obtenir un diplôme plus élevé dans ma branche professionnelle.
    
    Bien qu’étant indemnisé par les Assedics, j’étais loin de rouler sur l’or, aussi acceptai-je sans hésiter la proposition que me fit une étudiante de ma promo avec qui j’avais sympathisé :
    
    — Dis-moi, Sam, je sais que généralement, ce sont surtout les filles qui font ça, mais accepterais-tu de me remplacer pour une séance de baby-sitting?
    
    Elle m’expliqua qu’elle avait pris cet engagement avec une nouvelle "cliente" quelques jours auparavant, mais qu’elle venait d’apprendre la veille au soir que, exceptionnellement, son petit ami serait en ville ce jour là. Ne voulant pas la priver de la joie de ces retrouvailles (elle ne voyait son boy-friend qu’un week-end sur deux), je lui dis que j’étais d’accord, à condition bien sûr que sa "cliente" le soit aussi. Contactée par téléphone, celle-ci nous demanda si nous accepterions de la rencontrer dans un café afin de discuter directement de cela.
    
    C’était une femme d’un mètre soixante quinze environ, mince, d’une trentaine d’années comme moi; elle portait un long manteau de cuir gris en agneau voilé, un pull angora et un pantalon en velours "peau de pêche" de couleur noire qui tombait sur des boots en cuir beige à hauts talons.
    
    Elle me posa quelques questions et je compris vite qu’elle voulait en fait surtout se rendre compte de visu à quel type de garçon ...
    ... elle avait affaire avant d’éventuellement lui confier son fils pour une soirée.
    
    Il faut préciser que, dans la mesure où j’avais quitté le monde du travail pour reprendre ces études, j’avais dix ans de plus que les autres étudiants qui eux poursuivaient un cursus "normal". C’est peut-être cela qui rassura quelque part Ghislaine (c’était le nom de la "cliente"). Elle accepta finalement que je garde son fils de 4 ans le mercredi soir suivant et rendez-vous fut pris pour 19 heures.
    
    A l’heure précise, je sonnai à sa porte. Elle habitait un immeuble cossu du centre ville. Au café, je l’avais déjà trouvée très belle, mais lorsqu’elle m’ouvrit, je ne pus m’empêcher de marquer un temps d’arrêt. Elle portait un chemisier vert émeraude et une jupe en cuir gris souris, serrée de la taille aux genoux et s’évasant ensuite en forme de corolle pour descendre à hauteur des chevilles; sa longue crinière rousse flamboyait en s’étalant sur la soie : elle était superbement désirable!
    
    Ses yeux verts pétillaient de malice lorsqu’elle me demanda "Et bien, que vous arrive t’il? Vous rentrez?".
    
    Je lui répondis "Oui, oui, bien sûr. Excusez-moi, mais je… je suis soufflé par votre élégance". Elle éclata de rire "La flatterie ne sert à rien, mon cher, ce n’est pas ça qui fait que je vous paierai plus cher! Allons, allons, assez plaisanté, je vais vous présenter Florian".
    
    Nous fîmes donc tous trois connaissance, puis elle me laissa ses instructions et conclut : "Florian doit aller se coucher à ...
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